Le plat bord arrière est très complexe. Il faut travailler les pièces de bois dans la masse pour leur donner la courbe... |
... mais aussi pour qu'elles s'encastrent parfaitement dans le pavois et les têtes de jambettes. A l'arrière le plat bord est plus large car le tarquier était un bateau de pêche et les filets étaient calés et sarpés par l'arrière. |
La partie arrière du plat bord est en place. Elle file bien avec la partie avant, il n'y a aucun décalage. | La poupe du Santo. On voit la coque revissée, la nouvelle préceinte, le pavois neuf et le nouveau plat bord. |
La vue générale de dessus montre l'ampleur de la restauration. Sur le couradou des pièces d'accastillage attendent d'être montées. | Les jambettes non recouvertes sur les trois quarts avant de la coque sont la particularité des tarquiers. Elle a été respectée bien que beaucoup plus difficile à réaliser. |
La maniguette avant est joliment dessinée. Le capian, atteint de pourriture sèche a été coupé et sera reconstruit. | La maniguette de la poupe est tout aussi réussie. |
Le travail du bois se termine, la coque du Santo a retrouvé son allure si particulière. Ce travail est nécessaire pour conserver des bateaux emblématiques comme ce tarquier qui est unique sur la presqu'île et rare car sa zone de travail se concentrait surtout entre Le Lavandou et Saint Tropez. |