Zou Maï Galoï est une bette dite de l'Estaque. Yves et Patrice l'ont achetée à un ancien pêcheur de l'Estaque grâce aux "Pescadous de l'Estaque". Une première restauration avait consisté à refaire les oeuvres vives. Le plan a été entièrement refait et le joint entre le plan et la muraille a été recalfaté pour une meilleure étanchéité. | Zou Maï est entrée en chantier en 2007 pour sa deuxième restauration. Elle était en train de couler à son mouillage. L'eau entrait sournoisement par l'étrave et au bout d'un certain temps, le mouvement s'accélérait et Zou Maï flottait entre deux eaux. |
Le démontage des oeuvres mortes donne une idée des travaux à réaliser pour que cette embarcation de 1951 retrouve le chemin de la mer. Yves nous ayant quitté, Patrice restaure seul cette petite embarcation. | L'avant a beaucoup souffert. Le tillac avait été stratifié et le bois avait pourri. Les barrots sont morts et l'étrave est à changer. |
La nouvelle étrave, taillée dans une belle pièce de chêne a trouvé sa place. Un apôtre permet de fixer solidement les bordés sur la nouvelle étrave. | Le capian est travaillé de façon à prendre la forme originale du précédent. La réalisation de l'étrave et le remplacement de l'ancienne sont pour Patrice une nouveauté. La taille humaine de la bette permet de réaliser de tels travaux sans prendre de gros risques. |
L'étrave en place, les barrots refaits et la muraile reconstituée. | La proue reprend forme. Les différentes pièces sont remplacées systématiquement par de nouvelles taillées dans des bois neufs. |
Les pièces constitutives du tillac peuvent être réutilisées après un nettoyage soigné et de petites restaurations très localisées. Le but est de conserver le plus grand nombre possible de pièces d'origine. | L'avant de la bette se ferme lame après lame. Tout en forme chaque pièce demande à être mouillée et préformée avant d'être placée définitivement. |
Le tillac terminé avec les 2 macarons qui font office de bites d'amarrage. La rigidité du montage est rassurante car la Madrague n'est pas un plan d'eau tranquille et les éléments servant à l'amarrage sont très sollicités. La restauration concerne aussi les falques et tous les hauts qui montrent des signes de faiblesse lorsqu'on navigue à l'aviron.
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