Le Raïs a fait le tour de la presqu'île pour venir au Niel. La première opération consiste à sortir la tonne de lest avant de gruter le bateau. Chaque lingot de plomb pèse 25 kg, ce n'est pas la tâche la plus facile à effectuer. | Le Raïs est encore dans les sangles. Nous le calons et le stabilisons avant de larguer les sangles. |
La grue s'oriente à la main. le moteur ne sert qu'au levage. La sortie d'un tel bateau nécessite de la main d'oeuvre. Eric et nos amis les pêcheurs nous aident. | Le chantier peut commencer. Le ponçage de la coque va nous prendre plusieurs jours car il faut enlever au grattoir le vernis des falques pour le remplacer par de la peinture. |
L'hélice est propre, l'apprêt est appliqué partout où le bois est à nu. Certaines coutures sont remastiquées. | Tous les éléments sont prêts à peindre. Les panneaux, les falques et la coque sont impatients de retrouver leur éclat après deux ans sans entretien. |
Jean-Pierre grave les contours du nom pour simplifier le travail des carénages suivants. L'intérieur du bateau est entièrement nettoyé et vérifié. Tout est en bon état. Georges, le mécanicien, effectue les vidanges, contrôle les composants du moteur, et change les anodes. La peinture est l'étape la plus rapide et la plus gratifiante. Une semaine de ravail pour laisser sécher entre deux couches et le Raïs est poussé à l'eau. |