La Partègue et ses membres travaillent depuis 19 ans pour sauvegarder et valoriser le patrimoine maritime de la presqu'île. Ils ont restauré et obtenu le label officiel BIP décerné par la Fondation du Patrimoine Maritime et Fluvial pour 6 de leurs bateaux.

Hélas, fin 2011, alors que la Madrague se trouve sur une presqu'île classée, en cours d'Opération Grand Site, alors que le Parc National de Port Cros et le Conservatoire du Littoral oeuvrent aux côtés de la ville pour valoriser le site, le gestionnaire de la Madrague, Ports Toulon Provence refuse, malgré notre insistance, de prendre en compte le label officiel "BIP". Il crée une catégorie "bateaux traditionnels" qui ne veut pas dire grand chose. C'est de la "nonculture" comme le dit si bien Gérard d'Aboville.
Cette décision est d'autant plus incohérente que la Communauté d'Agglomération TPM communique, dans sa revue de septembre 2011, sur son ambition de mettre en oeuvre le Grenelle de l'Environnement et le Grenelle de la Mer.

Les 6 bateaux labélisés de la Partègue constituent une collection unique dans le Var. Elle regroupe un mourre de pouar "le Raïs de Mandrago", une barque de pêche utilisée pour le tranport des marchandises et des personnes "le Liberté", une gourse de 1876 "l'Etoile du Matin", un tarquier "le Santo", un bateau de pêche construit à Giens "l'Ancêtre" et une bette de pêche "Zou Maï Galoï" qui ne peut pas, pour l'instant, obtenir de place avec les autres. Tous ces bateaux sont appelés pointus par les touristes et par beaucoup d'habitants.
En les mettant sur un même quai et en les valorisant comme l'indique le Grenelle de la Mer, il est indéniable que la culture maritime de la presqu'île pourrait largement y gagner car ces bateaux permettent d'évoquer le monde de la pêche sur la presqu'ïle.