ACTIVITES 2022

Mois de janvier et février 2022

Ces deux premiers mois de l'année 2022 sont consacrés à la restauration du Charles Ashley. Nous avons commencé les travaux le 29 octobre 2021. Il y a beaucoup de choses à faire. Ce travail de 4 mois correspond à une première tranche de restauration. Une mise en sécurité pour que ce bateau exceptionnel continue à vivre..

Nous n'oublions pas nos trois magnifiques bateaux qui sont depuis septembre amarrés sur le même quai pour le plus grand plaisir des promeneurs et des plaisanciers.

Il faut avouer que c'est beaucoup plus beau. Dès que nous sommes à bord, les promeneurs nous demandent des tas de précisions. Ces bateaux sont le patrimoine flottant de la Ville et nombreuses sont les personnes que ça interesse.

Le Charles Ashley un matin de brouillard. Il a l'habitude, il en a vu d'autres au Pays de Galles où il était basé pour porter assistance aux navires en difficulté.

Le travail se poursuit. Nous avons peint la coque en blanc pour la protéger des ardeurs du soleil qui ont tendance à ouvrir les coutures des coques en bois. On voit très bien une grande couture sur l'avant qui n'est plus étanche.

Michel gratte le dessous de la coque. Pas confortable du tout mais indispensable.

Il faut parfois se déguiser en martien pour éviter une indigestion de poussière. Carl équipé pour poncer les endroits difficiles d'accès.

Michel, Jean-Pierre et Patrice en plein boulot. Il gêle mais nous gardons le moral... et puis l'union fait la force.

Tout est compliqué et lourd sur ce bateau. Manu s'attaque aux manilles récalcitrantes. Tous ces chandeliers et les chaines qui les relient doivent retrouver leur place tout autour du bateau.

Une parenthèse enchantée : Sylvain a une petite demi-journée de libre et le vent est favorable pour une séance de navigation à la voile latine. En janvier il ne fait pas chaud mais le plan d'eau est merveilleux, rien que pour nous.

Pourquoi pas prendre quelques notes pour mieux maitriser ce gréement si particulier. Le bateau est bien réglé, il glisse à bonne allure entre Giens et le Port d'Hyères.

Patrice a sauté sur l'occasion. La transmission des savoir-faire est une part importante du travail de la Partègue.

Le Charles Ashley change peu à peu d'aspect. Le pont est entièrement refait. Les trappes en acajou ont été totalement refaites par Antonio.

Nous avons attaqué la restauration du liston, une pièce de chêne qui ceinture tout le bateau. Il a énormément souffert sur la Seine et des parties entières sont à changer. Les planches de l'ancien ponton des pêcheurs du port du Niel, vieilles de 50 ans sont utilisées. Le bois est d'une dureté incroyable, ce qui est bien pour le bateau mais beaucoup moins bien pour nos outils.

Nous avons remis les dallots et les hublots en place, le liston est réparé. Nous couvrons systématiquement notre travail d'une peinture de protection.

Avant de refermer hermetiquement les trappes du pont, il faut réinstaller le réservoir tribord que nous avions sorti non sans mal, pour effectuer une répartion de la coque au niverau de l'échappement. (trou sur la partie basse de la coque)

Il faut que le réservoir entre dans cette cavité. Les anglais sont précis. L'ouverture ne fait que 5mm de plus que la largeur du réservoir.

Michel et Carl sont à l'oeuvre. Il ne passe qu'une sangle pour que le réservoir puisse descendre dans son compartiment.

Après quelques essais, le réservoir rejoint son berceau et attend qu'ils refassent tous les branchements.

Pendant ce temps, le pont a été renforcé là où il subit de gros efforts, comme au niveau des taquets d'amarrage.

Nous continuons à réparer le liston mais là, l'ancre à jas repose sur la partie bien malade que nous avons enlevée sans hésiter.

Il a fallu changer une grande bataillole qui plus est, est en forme. Deux plis en iroko mis en forme et collés pour garder le cintrage.

Une chance pour ce chantier : les mois de janvier et de février ne sont pas toujours agréables car il fait froid mais le soleil est au rendez-vous. Une seule demi-journée de pluie en deux mois!
cette météo exceptionnelle nous a bien aidés.

Chaque équerre, chaque boulon est numéroté. Les numéros sont gravés sur chaque pièce. Nous commençons à fixer les chandeliers par un mistral glacial.

Notre réparation est réussie. On fixe les chandeliers et on tend les chaines en agissant sur les raidisseurs et les becs de pélicans.

Michel et Marc se battent pour fixer le chandelier avant babord. Nous restaurons donc nous utilisons au maximum les pièces et les montages d'origine.

Tout est remonté et Carl peint le liston en rouge pétant.

Notre stratégie, mise au point avec Antonio est de partir du haut et de descendre au fur et à mesure de l'avancée du chantier. Les hauts sont terminés, on se focalise sur les détails à régler sur la coque. les grosses réparations ont été effectuées.

A chaque phase du chantier menée à bien nous sommes les rois du monde et ça se voit.

Oups ! Le compartiment destiné aux amarres est en très mauvais état. Nous attaquons immédiatement sa restauration.

Et voilà ! c'est refait à neuf... ou presque. Peinture orange "rescue" évidemment.

Marc se charge de fixer les lattes du fond... sans oublier de suifer toutes les vis sinon la sentence est immédiate : la vis casse dans ce bois dur comme du fer.

C'est terminé. Le rouleau permet d'amener les amarres sans forcer. Tout est monté au millimètre et fonctionne.

Jean-Pierre s'attaque aux supports de l'ancre. Un assemblage subtil de pièces de bois qui doivent supporter le poids de l'ancre à jas.

Là aussi, on utilise toutes les pièces récupérables, ce qui complique les choses.

Michel et Patrice installent définitivement les deux supports en vissant des dizaines de vis.

Une nouvelle étape est franchie. Nous passons au niveau de la ligne de flottaison et au-dessous.

Michel retrouve son grattoir et ses lunettes. Il y a du boulot. Patrice calfate les coutures qui ne pourront pas se refermer car elles sont déformées.

Tout est fait, la ligne de flottaison est tracée et la peinture sous-marine termine le gros travail de cette tranche de restauration;

Il a de la gueule le Charles Ashley en cette fin Février. Restent quelques petits détails à paufiner puis le Charles Ashley devra rejoindre son élément le premier mars. La mise à l'eau est prévue pour 16h mais il restera dans les sangles pour que les coutures puissent s'étancher correctement.

Si vous voulez voir ce bateau exceptionnel avant qu'il soit pris en charge par le personnel de la zone de carénage, n'hésitez pas à venir nous voir le

mardi 1 mars 2022 à 14h30 sur l'aire de carénage.

Nous serons heureux de vous accueillir pour fêter la fin de ce chantier exceptionnel concernant un navire exceptionnel.

Nous vous attendons, en plein air, autour du bateau. Une belle occasion de nous retrouver après ces longs mois de limitations.

Mise à l'eau du CHARLES ASHLEY

le 1 mars 2022

Vous voulez vivre ou revivre cette journée exceptionnelle ? Suivez Michel, il a tout vécu et il a tout vu... si vous êtes convaincus par son look marin, embarquez avec nous !

Décidément les vues à travers les hublots sont très photogéniques!

C'est le grand jour. Les associations "Flotte 83" et "La Partègue" ont travaillé main dans la main pour que vive le Charles Ashley. Le canot a été sauvé de la noyade par l'association "Les Clés de Seine". Après 7 ans à bourlinguer sur la Seine, le Charles Ashley avait besoin d'une grosse remise en état et il voulait retrouver la mer. Qu'à cela ne tienne, Carl président des Clés de Seine organise le déplacement de Paris à Rouen par la Seine en autonomie puis en convoi exceptionnel par la route de Rouen à Hyères. Arrivée le 29 octobre 2021.

L'association "Clés de Seine" devient l'association "Flotte 83".

Le Charles Ashley revient dans la région où a habité Charles Carr Ashley, cet anglais installé à Menton qui a légué toute sa fortune en 1906 pour construire des canots de sauvetages de la RNLI équivalent de la SNSM. Carl est, bien sûr, membre de la station SNSM d'Hyères.

Le Charles Ashley a été construit entre les années 1947 et 1949 en acajou du Honduras. 2 plis croisés avec un voile de coton entre les 2 pour conserver une certaine humidité garante de l'étanchéité de cette coque magnifique.

C'est parti, le personnel de la zone de carénage s'active autour du bateau. Soulever les 24 tonnes du canot sans l'abîmer représente un véritable challenge.

Le Charles Ashley "s'envole" très lentement.

Nous intervenons pour terminer la sous marine à l'emplacement des patins.

Pas question de faire n'importe quoi, Patrick et Patrice surveillent Carl ...

Le contrôle qualité est strict. 4 personnes donnent maintenant leur avis éclairé...

Manu s'affaire sous la quille, là aussi il y a des retouches à faire.

Et Vite ! Admirez la rapidité et la précision du geste !

C'est fini pour nous, l'équipe est presque complète : Marc, Jean pierre, Carl, Patrice, Patrick, Michel, Manu. Manque Antonio qui n'a pas pu venir.

Nous nous dirigeons vers la zone de mise à l'eau. La grande question : va-t-il bien flotter ou va t-il faire de l 'eau comme un panier. 4 mois hors de l'eau, très peu de pluie et beaucoup de vent : un cocktail qui n'arrange pas les coques en bois.

Le Charles Ashley, suspendu par de solides sangles, démarre.

Patrick, un vrai marin breton est venu spécialement pour la mise à l'eau. C'est lui qui a écrit "CHARLES ASHLEY" sur la coque... à main levée sans trembler. Il connaît bien le canot. Avec Carl ils ont vécu de belles aventures à son bord... sur la Seine.

L'appel de la mer.

Impressionnante cette coque !

Le Charles Ashley au-dessus de l'eau. Le stress monte au fur et à mesure que le canot descend..

La vedette de la SNSM participe à l'événement.

La descente est amorcée. Tout le monde observe la manoeuvre en silence.

Le Charles Ashley touche l'eau... de mer. Ca le change de l'eau de la Seine.

Le Charles Ashley s'enfonce, s'enfonce.... Ouf ! Il s'arrête à la ligne de flottaison.

Manu lance l'amarre à Patrique, un charpentier de marine bien connu sur Hyères.

Il est prévu de laisser le canot quelques heures dans les sangles. Nous contrôlons tous les fonds pour évaluer les entrées d'eau.

Rien n'est négligé, de l'arrière à l'avant tous les compartiments sont inspectés. Après chaque constat petite discussion avec Carl, le capitaine du canot.

On peut remercier nos épouses car depuis 4 mois, nous ne faisons que les croiser.

Michel nostalgique.

Encore un passage dans tout le bateau pour voir l'évolution de la montée des eaux.

Le constat est très positif : très peu d'eau, seulement quelques suintements qui disparaitront dans quelques heures lorsque la coque aura gonflé. Carl prend la décision de ne pas rester dans les sangles. Les moteurs sont mis en route, les amarres sont larguées et le Charles Ashley se trouve libre.

Immédiatement la vedette de la SNSM accompagne le mouvement.

On se dirige vers la sortie du port

Nous avons tous le sourire.

Le Charles Ashley au soleil couchant va rejoindre son poste à quai.

La pleine mer !

Plus d'un demi siècle sépare ces deux canots de sauvetage.

Il a de la gueule le Charles Ashley !

Les pavillons de la SNSM et de la RNLI flottent au vent.

 

 

 

Séquence émotion : Patrick et Carl sur "leur" canot.

Merci Patrick d'être venu. Les bronzes et cuivres du Charles Ashley te sont aussi reconnaissants. Admirez la corne de brume et le projecteur.

Première sortie et première manoeuvre pour arriver à quai. Tout est OK.
Merci à la ville d'Hyères d'avoir trouvé une solution pour que ce bateau exceptionnel reste dans le port. Le port Saint Pierre accueille de magnifiques bateaux du patrimoine : monuments historiques et bateaux labellisés BIP (Bateaux d'Intérêt Patrimonial). Dans une des plus belles rades du monde pour pratiquer les sports nautiques et plus précisément la voile, avec un Parc National marin, insulaire et littoral, avec un Grand Site littoral, avec une histoire maritime étalée sur 2500 ans, Hyères a une belle carte à jouer en continuant et en amplifiant la mise en valeur de son patrimoine culturel littoral.

Bon, il faut trouver la bonne pendille. Si ce n'est pas celle là...

Ca ne peut être que l'autre !

Carl et Patrice ont le sourire.

On rapproche encore un peu le canot du quai car il va falloir quitter le bord.

Men in black ? Les copains sont venus nous rejoindre. Pierre, Romain et Philippe qui en bon marin apporte de quoi trinquer.

 

Photo souvenir. On la dit.... on l'a fait.

Var Matin a relaté cet événement exceptionnel dans ces colonnes. Vous avez corrigé de vous même : Le Charles Ashley n'est pas un nouveau bateau de la Partègue. Nous avons simplement aidé l'association "Flotte 83" pour ce gros chantier de restauration.

Merci d'ailleurs à tous ceux, étrangers aux deux associations qui nous ont aidés pendant le chantier. L'union fait la force et le patrimoine maritime a besoin de ce type de collaboration pour perdurer. Le plus important c'est la dynamique patrimoniale qu'insuffle un projet. On ne peut pas parler de patrimoine maritime sans parler des personnes qui le conservent et des institutions qui permettent au public de se l'approprier.

MARS 2022

Nous n'avons pas pu effectuer le carénage du Liberté prévu au début de mois à cause de la météo très défavorable pour travailler sur le port. Le vent d'Est très fort et soutenu durant plus de deux seamaines nous a contraints à reporter la sortie du bateau. Nous avons pu trouver un créneau de 10 jours au mois de mai.

Cette météo nous a beaucoup mobilisés pour assurer la sécurité de nos bateaux. Doublage des amarrres du Liberté qui tirait très fort.

Reprise de la voile du Liberté qui avait tendance à se gonfler dans sa partie basse. Reprise des mataffins et doublage des bouts avec des nouveaux pour serrer la voile contre l'antenne.

Même travail sur la voile du Raïs afin qu'elle ne s'abîme pas. Réglage des amarres pour limiter la tiragne d'avant en arrière qui fatigue le bateau et les aussières.
Réglage du traversier pour que le Raïs ne se retrouve pas au milieu du bassin.
Changement de la batterie. L'ancienne ne tient plus la charge.

L'Etoile prenait beaucoup de gîte avec ce vent. Reprendre le serrage de la voile sur l'antenne et abaisser l'antenne en position de sécurité.

Avec le baromètre qui joue au yoyo, nombreuses visites au port pour régler la hauteur des défenses en fonction du niveau de la mer pour éviter que les bateaux tapent contre le quai.

Bref un mois de mars un peu pénible côté météo.

Première sortie du Charles Ashley

Le Charles Ashley flotte et flotte bien. Il fallait tester son comportement à la mer. Les deux gros moteurs Ford doivent pousser ce bateau de 24 tonnes, à quelle vitesse ? à combien de tours ?

Cette sortie, en fin de journée, a permis de voir qu'en tournant entre 700 et 1000 tours les moteurs permettaient au Charles Ashley de tracer sa route entre 7 et 8 noeuds.

 

Première sortie du Charles Ashley

Jean Claude et Carl, songeurs. Il y a seulement un mois de celà personne n'aurait parier sur cette sortie à bord du bateau. Que de travail accompli ! Carl a eu raison de le sortir du fond de la Seine et de l'amener à Hyères. Sauver et garder naviguant des bateaux du patrimoine national n'est pas toujours facile mais lorsqu'on y parvient c'est très gratifiant.

Le Charles Ashley arbore maintenant son panneau de présentation pour donner quelques éléments aux nombreux promeneurs qui le découvrent en arpentant les pontons du port d'Hyères.

Ce bateau et son histoire sont les témoins de la dure réalité du sauvetage en mer assuré par des bénévoles. Sa restauration par des bénévoles reste bien dans l'esprit de la solidarité des gens de mer.

Première sortie du Charles Ashley

Nous avons tous le sourire et chacun prend la barre pour voir comment réagit le bateau. Le poste de commande fera partie d'une restauration ultérieure sur le plan esthétique. On aperçoit en bas de la photo à droite la reconnaissance nationale de son intérêt patrimonial.

 

Première sortie du Charles Ashley

Quel plaisir après 4 mois de travail de naviguer à bord du Charles Ashley !Tout fonctionne. Des tas de projets se bousculent dans nos têtes mais nous n'oublions pas qu'il reste pas mal de travail pour restaurer totalement ce canot.
La nuit tombe, il faut virer et rentrer au port.

 

Mouiller l'ancre et la relever.

 

Une autre soirée mémorable

Jean pierre, Michel, Carl et Patrice prennent la mer, un soir avec une méteo d'hiver, vent et froid. Les conditions idéales pour concevoir et réaliser la manoeuvre du mouillage de l'ancre et plus important encore la manoeuvre pour la ramener à bord. Le poids de l'engin nécessite un minimum de réflexion avant de tout lancer à la mer.

 

Mouiller l'ancre et la relever.

Restons calmes et réfléchissons. C'est en buvant une bonne bière que nous avons pris la décision de restaurer le bateau. Ne changeons pas ce qui marche ! Un petit vin blanc bu avec grande modération devrait nous éclaircir les idées.

Mouiller l'ancre et la relever.

Et voilà ! tout se passe sans forcer ou presque. Michel a essayé de le faire à l'ancienne, à la main !
Il a essayé pour la photo ! Après nous avons appliqué le protocole élaboré avant d'arriver sur zone.La manoeuvre du cabestan entrainé pas le moteur est simple et très efficace... à condition de bien gréer un orin sur l'ancre. Décidément les concepteurs du Charles Ashley avaient tout prévu. Mouiller l'ancre et la relever est si simple que nous avons effectué la manoeuvre deux fois avec 100% de réussite. Comme il faut que chacun remplisse son rôle, il n'y a pas de photos mais nous l'avons vraiment fait, n'en doutez pas.

ESCALE A SETE

Le Charles Ashley et l'Etoile du Matin devaient participer à l'événement. Hélas la situation internationale a quelque peu modifié les plans de Wolfgang Idiri l'organisateur d'Escale à Sète et les nôtres.

Le Charles Ashley et l'Etoile du Matin ne feront pas le déplacement mais la Partègue sera, comme depuis le début, présente du 12 au 18 avril prochain. Raymond, (le second à partir de la gauche sur la photo) co organisateur d'Escale à Sète et membre de la Partègue nous a proposé de tenir le "Café des pêcheurs". Un espace de rencontre convivial destiné aux pêcheurs, aux acteurs du patrimoine et aux visiteurs. Avec 300 000 visiteurs, nous n'allons pas nous ennuyer !

Je vous ferai une rétrospective de la fête sur le site, à la fin du mois d'avril.

 

UN OFNI à Hyères

Dans les ateliers d'Hyères, on ne restaure pas que des bateaux du patrimoine. Mikael prépare un bateau de course du XXIème siècle. Tout l'opposé du Charles Ashley : coque de 12 m de long pour seulement 1,8 tonne. Un "class 40" dernière génération.

UN OFNI à Hyères

L'intérieur est aussi extrême et impressionnant que l'extérieur. Mikael se bat contre le temps qui passe. Le bateau doit être mis à l'eau de 6 avril 2022 ! Bien sûr nous suivons cette extraordinaire aventure d'un marin ausi sympatique que compétent et de son bateau fait maison.

Pour en savoir plus cliquez ici.

 

AVRIL 2022

Après l'annulation de la fête en 2020, la fête 2022 est un immense succès. 400 000 visiteurs sur la semaine. Nous n'avons pas pu y aller comme prévu, avec nos bateaux, la situation n'étant pas encore revenu totalement à la normale surtout en ce qui concerne le prix des carburants bateaux !

 

Escale à Sète

Si la semaine a commencé sous un ciel légèrement voilé, la suite de l'événement s'est déroulé sous un soleil radieux. Les bateaux se sont amarrés aux quais au fur et à mesure de leur arrivée. Il y en avait pour tous les goûts, des plus grands aux plus petits.

Nous faisons partie des bénévoles qui assurent le bon déroulement de la fête. Installation de stands, d'expositions, etc, etc.

Escale à Sète

Le gréement du Mircea, magnifique 3 mâts barque roumain de 1938, restauré en 2002.
82m de long et 200 marins dont 120 stagiaires.

Escale à Sète

Les reconstitutions de la Santa Maria (Christophe Colomb) et de la Nao Victoria (Magellan) permettent d'imaginer les conditions dans lesquelles la découverte des nouveaux mondes s'est effectuée.

Escale à Sète

Les plus petits bateaux de la fête ont eu un vif succès. Les futurs marins ont organisé des régates très disputées. Les cris et les rires sont l'animation musicale de cette zone dédiée aux enfants

Escale à Sète

Les parents ne sont pas oubliés. Ils doivent unir leurs forces pour faire fonctionner ce manège. Les enfants n'hésitent pas à demander d'aller encore plus vite pour affronter les montées simulant les vagues.

Escale à Sète

A Escale à Sète la musique est partout, même sur l'eau avec ce minuscule bateau hollandais qui fait le tour des canaux. Le visage de Reinier Sijpkens, le capitaine en dit long sur l'ambiance de la fête.

La Hollande, invitée d'honneur a présenté son riche patrimoine avec des bateaux magnifiques et des stands très instructifs et tout ça dans une super ambiance, l'ambiance d'Escale à Sète : une fête à vivre.

Escale à Sète

Les hollandais à Sète. Certains propriétaires de péniches étaient descendus fin 2019 pour l'édition 2020. Après quelques mois de confinement, ils ont dû remonter et faire un second voyage de 3 mois pour rejoindre Sète par les canaux. Plus de 1000 km et 221 écluses à chaque voyage.

Escale à Sète

Pas de Hollande sans harengs. Il tranche les filets sans même regarder la lame qui coupe comme un rasoir... il n'en est pas à son premier poisson !

Escale à Sète

Les harengs, on les mange fumés, c'est délicieux.

Escale à Sète

Les charpentiers construisent un bateau typique des Pays Bas. A côté, le même bateau est réalisé avec du plastique recyclé. Ils ont mis au point une matière plastique indéformable et résistante aux UV. Ils ont en projet de construire avec cette matière un bateau de 30 m de long. Lorsque la tradition rencontre l'innovation.

Escale à Sète

Le bassin du port de commerce est un véritable musée flottant. Les péniches dont on peut admirer les intérieurs en photos sont d'un grand confort. 6 péniches centenaires ont fait le voyage.

Nous avons longuement échangé avec Karen du Musée de Rotterdam qui parle très bien le français. Nous sommes invités à visiter ce superbe musée mais aussi le grand port de Rotterdam qui s'est réinventé architecturalement et culturellement. Si elle vient dans le Sud, elle viendra à Giens.

Escale à Sète

Il ne faut pas oublier le public... c'est d'ailleurs impossible car se déplacer dans l'enceinte de la fête relève presque d'un exploit. Les géants catalans dominent la foule mais le porteur n'est pas mieux loti et supporte en plus le poids de son personnage haut en couleurs.

Escale à Sète

Un aperçu de la foule sur les quais. Il est important de rappeler qu'Escale à Sète est la plus grande fête maritime de Méditerranée, qu'elle a le soutien de l'UNESC O et qu'elle est et reste gratuite.

Escale à Sète

Les professeurs et les élèves du lycée professionnel ont créé un très intéressant atelier. Les élèves et l'enseignant du secteur chaudronnerie ont imaginé la construction d'un bateau à partir d'une plaque d'acier découpée au laser. Une grande réussite. L'enseignement, l'éducation, les formations sont mises à l'honnuer durant toute la semaine. Des conférences sur ce sujet ont lieu afin que les différents acteurs se rencontrent.

Escale à Sète

Nos amis de Saint Mandrier ont monté le CABANON avec le lavoir et le chaudron à teinture. Un énorme boulot grandement récompensé par les milliers de visiteurs venus les rencontrer. Nous avons peu de temps mais nous passons souvent à moins le quart... l'heure du Ricard. Vive la Provence et l'accueil se fait en chanson !

Escale à Sète

Nous avons aussi monté des expositions photos comme celle montrant la vie d'un chalutier de Sète jusqu'à son déchirage lorsqu'ils fait l'objet d'une sortie de pêche et qu'ils doit être détruit.

Escale à Sète

Dans le stand du Musée de la Marine, des rencontres et des conférences internationales. L'Ambassadeur des Pays Bas répond aux questions de l'auditoire. Le représentant de l'UNESCO est bien sûr présent.

Escale à Sète

Nous avons monté cette exposition dans la salle atypique de la macaronade. Il fallait mettre en valeur le travail réalisé par Magali de l'association Arbre de Mestre très étroitement liée avec la Partègue. Raymond président de l'Arbre de Mestre est membre de la Partègue et fait partie de l'organisatioin de la fête donc nous aussi. Le public est au rendez-vous. Les chanteurs croates font vibrer les murs avec leurs chants a capella.

Escale à Sète

Wolfgang, notre ami et directeur d'Escale à Sète ainsi que M. Fromageau représentant l'UNESCO commentent cette exposition qui met en valeur les hommes qui travaillent dans l'ombre pour que les navires puissent arriver et quitter les ports. Une grande réussite.

Le patrimoine c'est aussi la gastronomie. Escale Assiette est indissociable d'Escale à Sète. Les tielles et les autres spécialités sétoises constituent les dégustations lors des vernissages et le menu des restaurants partenaires de la fête.

Escale à Sète

La Méditerranée a englouti nombre de marins à qui on rend hommage.

Au XXI ème siècle ce sont des enfants, des femmes et des gens très éloignés de la mer qui périssent en essayant de fuir des conditions invivables dans leurs pays. Escale à Sète permet d'aborder tous les sujets liés au maritime.

Escale à Sète

Les sous-mariniers ont réalisé une exposition de maquettes de sous-marins du monde entier. Dans la situation géopolitique actuelle, ces navires de guerre ont un impact très fort sur les visiteurs.

Escale à Sète

Les rencontres se pousuivent tout au long de la semaine. Thedo, figure emblématique du patrimoine martime hollandais et européen connaît bien la Partègue car c'est lui qui nous a remis le prix à Brest en 2012. Nous le rencontrons régulièrement lors des fêtes maritimes et des coloques internationaux. Un grand acteur du patrimoine qui a été très actif pour cette édition d'Escale dont les invités d'honneur sont les Pays Bas. Avec son éternel couvre chef et sa vareuse il est toujours disponible et bienveillant.

Escale à Sète

La Partègue a été mise à l'honneur parmi les acteurs majeurs du patrimoine maritime méditerranéen. Patrice a pu retrouver tous nos amis du grand ouest dont Yann Pajot expert pour la conservation du patrimoine maritime méditerranéen. (à sa gauche). C'est un charpentier de marine qui a réalisé d'énormes chantiers avec le soutien des élus et du Parc Naturel Régional de la Narbonnaise. La Partègue est invitée à aller voir les nouvelles installations.

A l'ouest les choses bougent...Ici ... peut être bientôt... notre zone littorale est riche d'un patrimoine maritime exceptionnel qui mérite d'être mis en valeur par des actions d'envergure que seules les institutions peuvent initier et soutenir pour qu'elles soient durables. Le patrimoine maritime est un bien commun, il faut le mettre à disposition de tous les publics.

Escale à Sète

Les joutes sont partie intégrante de Sète, elles sont présentées sur l'eau mais aussi à terre avec les jeux pour enfants et des conférences

Escale à Sète

Les bateaux méditerranéens sont très colorés. La voile latine est un gréement très photogénique. On voit la Marie Flore, rouge et blanche. C'est Yann Pajot que l'a entièrement reconstruite. Nous la connaissons bien car elle était venue à la Madrague de Giens pour le baptême du Liberté il ya plus de 20 ans.

Cete année Escale à Sète a mis ces bateaux à l'honneur en les faisant défiler dans le canal royal face aux gradins de la photo précédente.C'est Patrice de la Partègue qui a assuré le commentaire. Un grand moment d'Escale à Sète comme le note le Midi Libre dans son édition quotdienne.

Escale à Sète

La musique est partout et en direct. L'animation est assurée par une quarantaines de groupes qui se produisent jour et nuit sur les différentes scènes réparties sur les quais dont deux grandes scènes pouvant regrouper plusieurs centaines de spectateurs. Une ambiance extraordinaire.

Escale à Sète

Cherchez le groupe musical... Il est au milieu de la foule, sous un soleil de plomb. Tout le monde agit pour qu'Escale à Sète soit une semaine inoubliable.

Escale à Sète

Ce mât de cocagne au-dessus du canal doit rappeler de bons souvenirs aux arbanais qui ont connu la fête de la Saint Pierre il ya ... quelques années avec les joutes au Niel, la course au cochon, le mât de cocagne....

Escale à Sète

La visite des bateaux est la seule partie payante de la fête. L'argent sert à maintenir ces navires à flot. Inutile de dire que des milliers de personnes font la queue pour visiter El Galeon et les autres bateaux.

Escale à Sète

Tout ça, ça creuse. Nous prenons nos repas à la cantine, un immense chapiteau pouvant accueillir des centaines de convives : il y a 450 bénévoles plus les groupes musicaux, les pompiers, les policiers, les sauveteurs en mer..... L'organisation est au top. Nous avons peu de temps , ils le savent et il n'y a pas d'attente: les bénévoles font le service. Le traiteur et son équipe confectionnent des milliers de repas par jour (petit déjeuner, déjeuner, diner) de qualité... un tour de force car il n' y a pas de réservation, on arrive quand on arrive.

Escale à Sète

L'ambiance est très festive. Les groupes musicaux continuent de jouer et l'un entraine l'autre. Difficile de se parler mais l'ambiance de la cantine, c'est la fête pour les acteurs qui font Ecale à Sète.

 

Escale à Sète

Ouf ! La nuit tombe, la foule des visiteurs est partie, les quais retrouvent le calme.

Escale à Sète

La Seine de la Marine Nationale est impressionnante. Nous faisons un dernier tour des quais avant d'aller enfin nous coucher. Chaque jour, nous faisons plus de 10 km entre 8 h du matin et minuit.

Escale à Sète

C'est l'heure du départ. Les équipages montent dans les mâts et nous saluent.

Escale à Sète

Le Mircea est le premier à quitter le port sous bonne escorte.

Escale à Sète

Devant le port, c'est la grande parade sous voiles

Escale à Sète

Le final est bien dans l'esprit d'Escale à Sète. Le Shtandart, cette magnifique réplique d'une frégate de 1703 sous pavillon russe n'a pas pu venir à Sète à cause de la situation internationale actuelle.

Dans la plus grande discrétion, l'équipage du Shtandart a été embarqué sur la péniche hollandaise que nous voyons à gauche de la photo. Les équipages de tous le bateaux présents à Sète ont honoré l'équipage international du Shtandart en passant à proximité de la péniche avec des chants ou des saluts au canon comme celui de la Grâce pris en photo.

Semaine Olympique Française du 23 au 30 Avril

Seulement une semaine de repos depuis Escale à Sète. TPM et la Ville d'Hyères nous ont demandé de participer à l'animation de la Semaine Olympique Française, la SOF qui s'est déroulée du 23 au 30 mars dans la rade d'Hyères. Le soleil et le vent ont permis à cet événement d'être une réussite totale. Nous avons fait visiter nos bateaux très différents des bateaux de régates olympiques.

Semaine Olympique Française du 23 au 30 Avril

La très bonne organisation de Marie a permis à un millier de scolaires de passer une journée complète parmi les coureurs et les stands.

Nous avons accueilli 6 classes le mardi et 6 classes le jeudi. 300 enfants aussi curieux que vifs. Patrice, Jean-Pierre, Michel, Jean-Claude et Manu ont uni leurs efforts pour satisfaire cette foule de petits marins.

Nos trois bateaux ont été mobilisés : le Liberté, le Raïs de Mandrago et l'Etoile du Matin.

 

Semaine Olympique Française du 23 au 30 Avril

La découverte de nos bateaux de travail a eu un gros succès. La technique du calfatage n'a plus de secret pour tous ces enfants qui ont pu utiliser les fers à calfat et les maillets pour réaliser des coutures d' une trentaine de centimètres.

Les adultes et les accompagnants ont pour beaucoup découvert que l'étanchéité des bateaux bois ne tient qu'à un cordon de coton.

La découverte du poste avant avec les banettes pour se reposer après fermeture du panneau a beaucoup plu. Par groupes de 4 tous les enfants ont pu apprécier le "confort" de nos bateaux de travail !

Bref deux jours un peu fatigants mais super intéressants.

La Partègue s'est inscrite pour renouveler sa prestation l'an prochain.

Semaine Olympique Française du 23 au 30 avril

Il a fallu prouver que le moteur Renault de 1945 démarrait au quart de tour... après un protocole de démarrage un peu spécial. Il faut d'abord mettre de l'huile sur les têtes de culbuteurs ensuite préchauffer en comptant jusqu'à 25. Les enfants ont compté très sérieusement en gardant le bon rythme et le moteur a démarré sous les applaudissements.

Mai 2022

Carénage du LIBERTE

Le LIBERTE construit en 1936 commence à montrer des signes de faiblesse qui ne peuvent être traités qu'en atelier. Chaque année, le carénage permet de panser certaines plaies mais le bateau aurait besoin d'un passage prolongé en chantier.

 

Carénage du LIBERTE

Heureusement La Partègue peut compter sur ses membres pour se mobiliser car nous sommes au mois de mai et il va faire très chaud. Il ne faut pas laisser le Liberté hors de l'eau longtemps.
Jean-Pierre a prévu de faire le chantier en une semaine seulement !

Merci à Jean-Pierre, Manu, Michel, Marc, Denis, Georges, Patrice, Marie-Christine,Carl, Jean-Claude et Anne qui ont relevé le défi.
Tout se fait à main, pas de "karcher".

Carénage du LIBERTE

Nous enlevons l'antenne avec la voile et Michel dégrée tous les bouts.

 

Carénage du LIBERTE

C'est parti, ponçage, ponçage et encore ponçage. Michel et Denis ne s'arrêtront qu'une fois la coque poncée entièrement.

Carénage du LIBERTE

De temps en temps réunion au sommet pour organiser la suite du chantier en tenant compte des découvertes pas toujours rassurantes.

Carénage du LIBERTE

Le ponçage est terminé. Fidèle à notre stratégie d'économie, nous mettons de côté une immense caisse de bois vouée à la décharge. Elle nous sert d'établi et nous la démonterons en fin de chantier pour en récupérer les planches. Patrice et la multitude d'outils qu'il faut pour un carénage de bateau bois.

Carénage du LIBERTE

Oh ! La peinture cachait un problème beaucoup plus grave. Les rivets de cuivre ne tiennent plus. La membrure est à changer et la coque doit être réparée.

Carénage du LIBERTE

Manu fabrique un lot de pinoches sur mesure. Il les collera à la PPU après séchage de la coque.

Carénage du LIBERTE

Patrice fabrique la membrure chez lui, à la scie à ruban d'après un gabarit. Il faut l'ajuster sur place entre deux averses de ce dimanche pluvieux.

Carénage du LIBERTE

Georges et la mécanique, jamais simple avec un moteur de 1945. Il doit changer les tresses du presse étoupe. L'opération se révéle beaucoup plus compliquée que prévue. Georges a dû fabriquer un outil spécifique pour pouvoir réaliser cette réparation indispensable.

Carénage du LIBERTE

Anne qui navigue sur un magnifique "dinghy 12" en bois verni, est venue nous préter main forte. Elle peint tout l'intérieur du pavois. Ce n'est pas le plus facile car il faut se coucher sur le pont, travailler dans des positions très peu confortables. Ce n'est pas ça qui lui ôte le sousrire.

Carénage du LIBERTE

Les grosses réparations sont terminées, la couche d'apprêt sur la coque est une étape importante qui précède la mise en peinture.

Carénage du LIBERTE

Tout le monde a pris le pinceau et le Liberté retrouve son aspect de belle barque de pêche. Les cordons blancs sont terminés. Un travail long et minutieux. Comme nous traitons toutes les surfaces en même temps, il n'est pas possible de mettre du ruban de protection. On peint sans dépasser sur le travail du voisin... Jean-Claude fait tout de même quelques retouches.

Carénage du LIBERTE

Nous sommes dans les temps. La membrure à changer et le panneau moteur à refaire nous ont donné du travail supplémentaire mais nous étions assez nombreux pour tout réaliser dans la semaine.
Non, personne ne lave le pont du Liberté alors qu'il vient d'être peint. Merci au voisin qui a lavé entièrement le gros bateau très proche du Liberté en faisant très attention. Aucune projection sur notre coque refaite à neuf.

Carénage du LIBERTE

Le Liberté repart à l'eau. Il est magnifique, bravo René tu as fait du super boulot en 1999.

Carénage du LIBERTE

Les retouches de sousmarine à l'emplacement des patins et sous la coque. Le chantier est terminé pour cette année mais nous savons que le Liberté a besoin d'un travail de plusieurs mois pour être complètement sécurisé et nous, complètement rassurés.

 

Carénage du LIBERTE

Carl ramène le Liberté à sa place. Nous avons fait tout ce qu'il était possible de faire mais le Liberté continue à prendre de l'eau entre la quille et le galbord. Nous avons repéré l'endroit abîmé depuis plusieurs années. Nous calfatons et recalfatons sérieusement cette partie mais le bois est trop abîmé. Il faut travailler sur la quille et le bordé. Cette opération est devenue maintenant obligatoire à court terme.

On va essayer d'améliorer la situation en plongeant mais tout ce que nous faisons est très provisoire et ne pourra pas durer longtemps.

L'atelier de Giens nous a permis de restaurer l'Etoile du matin mais il est beaucoup trop petit. Le Liberté mesure 9m de long et 3m de large. Il est magnifique mais après 86 ans à la mer, il est normal que de gros travaux de structure soient maintenant urgents. Il faudrait que nous ayons un atelier nous permettant de travailler plusieurs mois sur le Liberté pour pouvoir le maintenir naviguant, pour transmettre nos savoir-faire et pour intéresser le public des scolaires aux touristes en passant par les hyérois. C'est prévu mais cela devient urgent.

 

Exercice SNSM

Le Charles Ashley de l'association "Flotte 83" avec qui nous travaillons a été réquisitionné pour effectuer un entrainement des sauveteurs en mer. Carl et des membres de la Partègue ont ancré le canot derrière Ribaud, très près des rochers.

Exercice SNSM

La vedette de la SNSM arrivée sur les lieux doit mettre en oeuvre pas mal de savoir-faire pour nous sortir de là. Le Charles Ashley pèse 24 tonnes, ce qui rend l'exercice beaucoup plus intéressant.

Exercice SNSM

Le remorquage demande aussi de suivre un protocole précis pour que tout se déroule correctement

Exercice SNSM

Mettre les deux navires à couple demande calme et précision. L'équipage de la vedette est à son poste. La concentration de chacun est essentielle au bon déroulement de l'opération.

Exercice SNSM

L'exercice se termine à la nuit tombante ce qui nous permet de savourer ce magnifique coucher de soleil.

Exercice SNSM

Le retour se fait sur le mode décontracté. Carl, Jean-Pierre, Michel et Jean-Claude squattent le carré. Patrice reste à la barre en compagnie du membre de la SNSM qui avait embarqué avec nous.

Centrakor

Etape cruciale pour notre ami Mikael Mergui. C'est le jour de la jauge du Centrakor qui est inscrit à la" Route du Rhum".

Centrakor

Centrakor est incliné à 90 degrés et il doit pouvoir se relever seul. Pour le maintenir dans cette position il a fallu mettre 300 kg en bout de mât. Centrakor est homologué pour traverser l'atlantique en fin d'année.

Cette semaine Centrakor a participé à la Porquerolles race et a remporté les 3 premières manches. Unexcellent début pour Mikael et son bateau.

Notre ami Marc Feuillère est parti

Marc, vétérinaire de profession, passionné de véhicules anciens, solex, motos et voitures a rejoint la Partègue il y a presque 4 ans. Il a participé à de nombreuses actions de l'association. On le voit à gauche sur la photo. Il a fait partie de ces "fous" qui ont restauré le Charles Asley. Il était avec nous lorsque nous avons sorti le Liberté il y a quelque jours.

Notre ami Marc Feuillère est parti

Marc, nous sommes heureux d'avoir croisé ta route. Merci de nous avoir rejoint et d'avoir partagé nos valeurs. Ton enthousiasme, ta détermination a mener au bout tout chantier commencé, ton ardeur au boulot sont des qualités que nous apprécions grandement à la Partègue.

Tu as décidé, non pas de faire un tour dans la rade mais de larguer les amarres pour t'embarquer pour l'ultime voyage. Nous respectons ta décision mais... putain c'est dur.

Marc, nos bateaux ont une âme, une âme émanant des personnes qui les ont fait vivre et des personnes, dont tu es, qui les ont fait revivre. Tu seras toujours à bord à nos côtés.

 

Restauration de l'Anne-Marie

Le temps ne s'arrête jamais.

Il faut restaurer l'Anne Marie qui appartient à la famille Michel, à Andrée et Yves Michel un des deux fondateurs de la Partègue.
Ce magnifique petit canot de plaisance est utilisé pour les expositions. Il est sauvé grâce à la gentillesse du personnel du salin des Pesquiers qui l'ont conservé à l'abri depuis des années avec du matériel de l'association.

Nous sommes venus en force car la remorque et le bateau sont coincés derrière une pile impressionnnate de traverses de chêne. Carl, Jean-Claude, Jean-Pierre et Patrice ont sorti le bateau de la remorque, l'ont couché sur le flanc pour le faire passer par le peu d'espace libre qui reste. Ils ont passé la remorque avec la même technique et ont tout remis en place à l'extérieur. Rien n'est simple.

Après les Vieux Métiers il va falloir trouver un autre lieu de stockage pour l'Anne Marie.
Nous avons toujours eu la possibilité de stocker notre matériel au salin des Pesquiers. Nous avions même une convention pour entreposer nos mâts dans le hangar de la mouture alors que le salin était encore privé. Mais année après année, il y a de moins en moins de place pour notre matériel et nos bateaux.
Il ne faudrait pas perdre le patrimoine que nous essayons de conserver et valoriser depuis maintenant 29 ans.

Restauration de l'Anne-Marie

Malheureusement les rats ont grignoté les bouts qui tendaient la bâche. Le dernier hangar est en très mauvais état , le toit est bien malade, les rats se régalent et l'Anne-Marie a servi de réceptacle à toutes ces choses peu ragoutantes.

Restauration de l'Anne-Marie

Michel et Patrice commencent par un nettoyage très poussé de la petite embarcation, dans le jardin de Patrice. Grattoir, éponge, aspirateur et huile de coude.

Restauration de l'Anne-Marie

La restauration que Patrice et Jean-Pierre avaient réalisée il y a plusieurs années a bien tenu. Seules quelques vis sur deux bordés et sur la lisse de paillol ont été nécessaires.
Quelques jours plus tard, le travail se termine par l'application d'une lasure du plus bel effet.

Restauration de l'Anne-Marie

Le résultat est plutôt pas mal. L'Anne-Marie est prête pour être exposée lors des Vieux métiers à Giens.

Les Vieux Métiers organisés par Giens 1900

Le stand proposé par la Partègue avec l'Anne-Marie et ses superbes voiles. Jean-Pierre fait des travaux de voilerie, Marie-Chritine fait du matelotage en habillant des bouteilles, Patrice initie les visiteurs au calfatage et aux épissures...

Les Vieux Métiers organisés par Giens 1900

Manu, ancien pêcheur travaille au ramendage des filets. Notre ami Roger, pêcheur professionnel qui a monté et monte toujours les pièces de filets à la main, s'installe à côté de Manu et lui montre sa technique paufinée par des décennies de pratique et des kms de filets montés et réparés.

Sortie voile improvisée

Le 28 mai, une petite parenthèse bien venue. Rien n'est prévu mais Sylvain vient de gréer le "Saint Antoine" avec le bout dehors fabriqué par Antonio et l'antenne modifiée par Patrice. Il téléphone : je sors, l'Etoile ne sort pas ? Jean-Claude est au port, il a envie de sortir... Patrice travaille chez lui sur le site de la Partègue que vous voyez et entend tout cela. Il ne tient plus, il téléphone et décide de sortir sur l'Etoile avec Jean-Claude. Le bateau n'est plus sorti depuis des mois...

Sortie voile improvisée

Rien de tel pour se changer les idées. Les deux bateaux se dirigent vers Giens, le vent n'est pas très fort mais pour une première sortie, on ne va pas se plaindre.

Sortie voile improvisée

Le vent monte et l'Etoile réagit, elle gîte et il faut faire appel au lest intelligent. Entre Patrice et Jean-Claude, il y a du poids, il suffit de bien le positionner!
Sylvain fera une escale au port pour récupérer toute sa famille.

Sortie voile improvisée

L'Etoile seule au monde

Sortie voile improvisée

Le Saint Antoine de Sylvain revient dans la brume de chaleur.

Sortie voile improvisée

Sylvain n'est plus seul, Marine et les trois pirates sont à bord

Sortie voile improvisée

Avec ses immenses voiles le St Antoine dépasse l'Etoile. Sylvain reste concentré mais
le vent manque complètement. Les trois pirates sautent à l'eau... avec leurs parents. L'équipage de l'Etoile surveille le plan d'eau... mais ne se mouille pas.
Par miracle, le vent se relève pour que nous rentrions au port à la voile et non pas en remorque. L'Etoile n'a pas de moteur !

Sortie voile improvisée

Jean-Claude apprivoise l'Etoile. c'est sa première sortie sur ce bateau.
Une sortie totalement improvisée, comme souvent, mais une sortie qui nous a fait le plus grand bien.

JUIN 2022

2 au 4 juin : Peinture du Charles Ashley

La superstructure orange est repeinte en gris pour répondre à la demande de NETFLIX qui utilisera le bateau pour une série dans quelques jours.


2 au 4 juin : Peinture du Charles Ashley

Bien qu'il fasse très chaud , nous parvenons à traiter l'aluminium et à repeindre l'ensemble de la superstructure en 2 jours.

5 au 13 juin : Restauration des caillebotis du Charles Ashley

Un travail minutieux est entrepris à l'atelier. Nous avons nettoyé, poncé, réparé, renforcé et verni les caillebotis de la nacelle arrière.

5 au 13 juin : Restauration des caillebotis du Charles Ashley

Tous les éléments manquants ont étét découpés au format mais aussi en épaisseur pour qu'ils s'appuient sur les parties conservées. Il faut travailler vite et bien car le bateau doit partir et il faut que les 3 couches de vernis aient le temps de sécher.

14 juin navigation vers Marseille pour la série NETFLIX

Tout est OK. Le bateau et le capitaine sont relookés pour le tournage. Il faut amener le Charles Ashley à Marseille. Ca prend 7 heures d'où la nécessité d'avoir des équipiers qui se relaient à la barre. Nourriture et boissons sont à bord, la météo est géniale, les moteurs ronronnent.

14 juin navigation vers Marseille pour la série NETFLIX

Manu aussi ronronne dans le poste avant.

14 juin navigation vers Marseille pour la série NETFLIX

Il y a un peu d'air, tout le monde est sur le pont pour en profiter et pour admirer le paysage des calanques et de la rade de Marseille.

14 juin navigation vers Marseille pour la série NETFLIX

On approche.

14 juin navigation vers Marseille pour la série NETFLIX

Le Charles Asley entre dans le vieux port où il est attendu.

14 juin navigation vers Marseille pour la série NETFLIX

A Marseille ils savent recevoir : le Charles Ashley sera amarré devant la Mairie.

 

14 juin navigation vers Marseille pour la série NETFLIX

Immédiatement les décorateurs se précipitent sur le bateau pour "vieillir" la peinture grise que nous venons de faire. Pas de panique, ils emploient de la fécule de pomme de terre , de la colle à tapisserie et des colorants naurels pour donner une patine à la superstructure. Nous pourrons nettoyer facilement cela au karcher pour le repeindre en orange...à condition de pouvoir utiliser l'eau en cette période de sècheresse.

15 et 16 juin tournage de la série NETFLIX

Carl est aussi relooké pour le film. Cheveux courts, plus de barbe et un magnifique costume. Le tournage prend des heures et dans la cabine de pilotage il fait très chaud surtout habillé de la sorte. Il faut s'hydrater régulièrement... en économisant l'eau.

16 juin : Le bateau de Denis sous voile

Denis nous a fait parvenir ces photos de la sortie sous voile de son bateau. Un bateau de plaisance à moteur. Il a eu la bonne idée d'adapter une voile latine. Avec l'aide de Patrice et d'un voilier attentif son bateau navigue très bien à la voile pour le plus grand plaisir de tous. Et il vire vent debout sans voile d'avant ! L'équipage se régale, le bateau est très joli avec sa belle voile rouge et il ne fait plus aucun bruit. Bravo !

16 juin : Le bateau de Denis sous voile

En souhaitant que cette adaptation réussie se répande dans le monde de la plaisance. Le plaisir de naviguer à la voile, en silence dans les paysages magnifiques de la presqu'ile est une expérience à vivre pour apprécier la mer, le bateau et le Grand Site Presqu'île de Giens salins d'Hyères.

17 juin retour de Marseille

Fini le cinéma, il faut rentrer à la maison. Manu a amené le nouvel équipage à Marseille en voiture. Nous avons réussi à nous faufiler entre les voies bus et les sens interdits... ce n'est pas Giens. Nous sommes arrivés à bon port et nous organisons le départ immédiatement après toutes les vérifications d'usage.

17 juin retour de Marseille

Le Charles Ashley glisse vers la sortie du vieux port. La capitaienie viendra en zodiac récupérer les clés du ponton. Tout se passe calmement sans aucun problème.

17 juin retour de Marseille

On n'a encore 7 heures de mer car GIENS C'EST LOIN. Bon j'ai un peu modifié le nom de ce magnifique IMOCA destiné à boucler le tour du monde en 2024: il s'appelle "Demain c'est loin" et a été mis à l'eau à Sète pour son skipper Nicolas Rouger.

17 juin retour de Marseille

Nous coupons au plus court, on passe entre la côte et l'île de Maïre. C'est très beau.

17 juin retour de Marseille

Dès la sortie du passage nous longeons les calanques de Cassis. Le spectacle est assuré.

17 juin retour de Marseille

Tiens ! Un hélicoptère qui tourne autour de nous. C'est assez courant. Là il descend et se rapproche.

17 juin retour de Marseille

C'est l'hélicoptère de la douane. A la VHF ils nous demandent où ils peuvent envoyer les photos.
Le Charles ashley ne passe pas inaperçu vu du ciel. Nous les remercions et pousuivons notre route.

17 juin retour de Marseille

Jean Claude, membre de la Partègue et photographe ingénieux est à bord. Il est spécialiste pour prendre des photos en utilisant non pas un drône comme la grande majorité des jeunes mais en utilisant un cerf-volant. Voilà une technique beaucoup plus patrimoniale en accord avec la philosophie de la Partègue.Le résultat est surprenant de qualité.

17 juin retour de Marseille

Jean Claude pilote son cerf volant de manière à photographier le Charles de loin, de plus loin...

17 juin retour de Marseille

et de très près. J'en profite pour le remercier car il fournit une grande partie des photos que vous pouvez voir sur ce site.

20 juin : passage des bateaux de la Partègue au port du Niel

Le Charles Ashley a retrouvé sa place au port d'Hyères. Aujourd'hui, on change de bateau. Les trois bateaux de la Partègue quittent ce port pour venir au Niel où ils resteront tout l'été.

Carl remorque l'Etoile du Matin derrière le Raïs de Mandrago.

 

20 juin : passage des bateaux de la Partègue au port du Niel

Un petit air se lève. Michel demande de larguer l'Etoile du Matin qui poursuivra sa route à la voile avec Patrice comme équipier.

20 juin : passage des bateaux de la Partègue au port du Niel

Une bonne heure plus tard, le Liberté et le Raïs sont amarrés au quai des pêcheurs

20 juin : passage des bateaux de la Partègue au port du Niel

L'Etoile arrive pour se glisser dans la place restante.

25 juin : ça faisait longtemps

Un petit gratou sur le port du Niel la veille de la Saint-Pierre. Ca fait du bien de se retrouver là après les années COVID.

26 juin : La Saint Pierre du Niel

Tout le monde s'affaire pour fleurir les bateaux. Merci à Marie France et Jean Jacques du COF qui fournissent chaque année les fleurs à toute la flotte.

26 juin : La Saint Pierre du Niel

Le Charles Ashley a fait le déplacement et a trouvé une place dans le port. Je remercie le personnel du port du Niel pour son implication dans cette fête et pour la réservation des places des bateaux venant pour la Saint Pierre. Tout a été facile.

26 juin : La Saint Pierre du Niel

Sylvain est venu avec le Saint Antoine, Steeve avec le Santo et Antonio avec le San Pietro du coup l'Etoile est venue avec ses petits copains de même taille..

 

26 juin : La Saint Pierre du Niel

Tous les bateaux sont gréés et décorés, Il a fallu se bouger pour être prêts à l'heure.

26 juin : La Saint Pierre du Niel

L'Arbanenco, le Père Philippe et toute la procession arrivent sur le port. Les pêcheurs portent Saint Pierre.

26 juin : La Saint Pierre du Niel

Les bateaux se dirigent vers la sortie du port pour rende hommage aux marins perdus en mer et pour la bénédiction des bateaux.

 

 

26 juin : La Saint Pierre du Niel

Hélas un fort mistral souffle sur le plan d'eau. Nous prenons la décision de ne pas sortir avec les bateaux de la Partègue qui traditionnellement embarquent les membres de l'Arbanenco costumés. Avec nos grands mâts et nos longues antennes les conditions de sécurité ne sont pas réunies.

 

 

26 juin : La Saint Pierre du Niel

Après la sortie en mer, le père Philippe poursuit la bénédiction des bateaux dans le port sans oublier le Charles Ashley venu pour la première fois à Giens.

 

26 juin : La Saint Pierre du Niel

Pour nous, cette Saint Pierre a un retentissement particulier. Elle nous permet de rendre hommage à Pierre Martin, Pierrot qui nous a quittés il y a quelques jours seulement. Nous nous souvenons de l'aide qu'il a si simplement et efficacement apportée à la Partègue toutes les fois que nous avions un problème de transport ou de pièce de mécanique introuvable. Pierrot a toujours soutenu l'association, depuis sa création en 1993. Il a énormément oeuvré pour la Presqu'île et nous échangions fréquemment, entre passionnés, sur le devenir de notre presqu'île.

C'était une "belle personne" que nous avons cotoyée, avec bonheur, durant toutes ces années.

JUILLET 2022

L'arrivée du roi Saint Louis à l'Ayguade

Nos amis de L'Ayguade ont fait appel à La Partègue pour organiser l'arrivée de Saint Louis.Le samedi 2 juillet, le Liberté et Le Raïs de Mandrago quittent le Niel sous un soleil de plomb en direction du port d'Hyères.

L'arrivée du roi Saint Louis à l'Ayguade

Le Roi et sa cour attendent sur le quai. Nous organisons le transport de ces hauts personnages.

L'arrivée du roi Saint Louis à l'Ayguade

Nous sommes dans les temps, il faut mettre le cap sur l'Ayguade.

L'arrivée du roi Saint Louis à l'Ayguade

Tout le monde trouve sa place à bord

L'arrivée du roi Saint Louis à l'Ayguade

Le vent nous abandonne. Le Saint Antoine de Sylvain a rejoint l'escadre qui revient de la croisade.

L'arrivée du roi Saint Louis à l'Ayguade

Avec la risée de cale nos bateaux avancent quand même !

L'arrivée du roi Saint Louis à l'Ayguade

Nous arrivons en vue de l'Ayguade. Nous nous signalons avec l'olifant.

L'arrivée du roi Saint Louis à l'Ayguade

Les manoeuvres demandent de la concentration car il y a très peu de fond dans la zone.

L'arrivée du roi Saint Louis à l'Ayguade

Les équipages sont impatients de retrouver la terre française.

L'arrivée du roi Saint Louis à l'Ayguade

Le Roi salue la foule qui est venue l'acclamer.

L'arrivée du roi Saint Louis à l'Ayguade

Nous arrivons à quai sous les applaudissements.

L'arrivée du roi Saint Louis à l'Ayguade

Le cortège se dirige vers la stèle qui commémore cet événement.

L'arrivée du roi Saint Louis à l'Ayguade

Une brève cérémonie retrace cette page d'histoire.

L'arrivée du roi Saint Louis à l'Ayguade

Et la fête continue sur la place de l'Ayguade.

L'arrivée du roi Saint Louis à l'Ayguade

Je ne sais pas si c'était efficace mais le problème était déjà connu à l'époque !

L'arrivée du roi Saint Louis à l'Ayguade

Beaucoup de monde pour participer aux multiples activités proposées.

L'arrivée du roi Saint Louis à l'Ayguade

Tout cela en musique...

L'arrivée du roi Saint Louis à l'Ayguade

Jusque tard dans la nuit.

Pour voir une vidéo de la fête cliquez ici

Exercices avec la SNSM

le dimanche 24 juillet, autre jour, autre ambiance. Les bénévoles de la SNSM doivent s'entrainer et passer des qualifications. Le Charles Ashley de l'association Flotte 83 se met à disposition pour que les exercices se passent dans des situations réelles. Nous faisons partie de l'équipage.
Nous avons improvisé l'exercice de" l'Homme à la mer" pour que les membres de la SNSM réagissent instantanément. Nous avons respecté les grands principes : Les femmes et les enfants d'abord. Nous avons "jeté"la seule fille de l'équipage à la mer et elle a très bien rempli sa mission.

Exercices avec la SNSM

Le canot arrive à toute vitesse et un plongeur saute à proximité de Christelle qui joue bien la personne en difficulté.

Exercices avec la SNSM

Le plongeur est très efficace, les gestes sont précis...

Exercices avec la SNSM

et quelques secondes plus tard la situation est sous contrôle.

Exercices avec la SNSM

L'exercice est mené jusqu'au bout avec la récupération sur le canot.

Exercices avec la SNSM

Autre exercice à partir de la vedette avec les plongeurs. Le Charles Ashley est en difficulté, l'équipage ne peut pas apporter son aide. Les plongeurs doivent rejoindre le Charles Ashley, monter à bord et passer une remorque. Pour la faisabilité, le Charles est amarré sur la tonne des Vieux Salins, ce qui rajoute une autre difficulté à l'exercice.

Exercices avec la SNSM

Les plongeurs ne ménagent pas leurs efforts.

Exercices avec la SNSM

ILs doivent monter à bord sans aide. Carl, capitaine du Charles Ashley est aussi membre de la SNSM et de la Partègue. Il regarde ses copains travailler sans intervenir.

Exercices avec la SNSM

La liaison avec la vedette doit être permanente, concise et pertinente..

Exercices avec la SNSM

La remorque est tournée mais il faut larguer l'amarre prise sur la tonne.

Exercices avec la SNSM

Quelqu'un s'est dévoué car l'odeur de guano est plutôt forte sous le soleil.

Exercices avec la SNSM

L'exercice se termine, le Charles Ashley est en remorque de la vedette.

Exercices avec la SNSM

Les plongeurs repassent l'exercice dans leurs têtes et discutent de ce qui s'est bien passé et de ce qu'il faut améliorer.

Exercices avec la SNSM

L'intervention nécessite des efforts importants, une coordination parfaite et des prises de décisions en fonction de la situation découverte au dernier moment. Ce n'est pas un jeu, l'efficacité doit être recherchée dans tous les gestes. La concentration est indispensable du début à la fin de l'intervention.

Exercices avec la SNSM

La situation est sous contrôle. La vedette transmet par radio la fin de l'intervention. La remorque est larguée. le Charles Ashley retrouve sa liberté de mouvement

 

Exercices avec la SNSM

Les plongeurs regagnent le canot.

Exercices avec la SNSM

Tout le monde est satisfait et l'opération est à renouveler.

Ces exercices se font le week end car les membres de la SNSM sont bénévoles, ils travaillent la semaine et consacrent une partie de leur temps de loisir à se former et à être le plus efficace possible. La mer peut être très mauvaise et mettre des vies en danger. Les sauveteurs en mer veillent sur tous ceux qui sont confrontés à ce milieu hostile. Ce petit reportage leur rend hommage.

Exercices avec la SNSM

Il est normal que le Charles Ashley, canot de sauvetage patrimonial participe à ces activités de la SNSM d'autant que Carl fait partie de la SNSM.

Exercices avec la SNSM

Le Charles Ashley n'a pas encore retrouvé l'intégralité de sa couleur "orange rescue" typique des canots de sauvetage. La peinture est là, il faut attendre qu'il fasse moins chaud.
Le Charles Ashley arbore fièrement les couleurs de la Ville qui peut s'enorgueillir de posséder un tel canot amarré au port Saint Pierre qui accueille une station importante de la SNSM.

Décidément la ville d'Hyères compte des bateaux d'intérêt patrimoial exceptionnels et ce patrimoine est bien vivant.

Ce patrimoine pourrait être mieux mis en valeur car il est unique en Méditerranée et valorise l'image maritime de la commune qui reste encore trop méconnue.

Exercices avec la SNSM

Bon il faut rentrer au port. Christelle s'est bien remise de ses émotions. C'est elle qui prend la barre du Charles Ashley . Inutile de dire que nous nous sommes baignés plusieurs fois.

Poursuite de la restauration de La FOI

Antonio, charpentier de marine , membre de la Partègue, mène le chantier de restauration de la Foi qui s'appelle désormais PEPITO en l'honneur de Luc Coupez dit Pepito pêcheur au port du Niel. C'est lui qui a offert ce bateau de pêche à l'association de La Londe qui organise sa restauration ... dans les Vosges. Antonio se rend régulièrement dans le lycée professionnel qui a accueilli le bateau.

Poursuite de la restauration de La FOI

Une étuve de grande capacité permet de ployer les bois ayant des dimensions importantes.

Poursuite de la restauration de La FOI

Les bois étuvés sont mis en place de part et d'autre du pavois. Lorsqu'on voit les courbes on comprend le passage à l'étuve et son efficacité.

Poursuite de la restauration de La FOI

Le chantier avance bien mais il reste encore pas mal de choses à faire. Les aller-retours, les vacances scolaires, les disponibilités d'Antonio ne sont pas les conditions idéales pour termiser le chantier qui nécessite encore de nombreuses heures de travail.

Poursuite de la restauration de La FOI

Le travail se fait à la main. C'est le seul moyen d'être précis et d'obtenir des assemblages parfaits.

Poursuite de la restauration de La FOI

Le "PEPITO" est labellisé BIP et doit redescendre dans la région hyéroise pour être terminé.
Ce bateau n'a pas pu être restauré par la Partègue faute d'atelier assez grand. Le savoir faire des membres de la Partègue fait que certains d'entre nous participent à ces travaux qui mettraient notre commune à l'honneur si on pouvait faire à Hyères ce que nous sommes obligés de faire ailleurs. L'atelier au salin des Pesquiers évoqué régulièrement par la Ville serait la structure idéale qui fait actuellement défaut.

Petite soirée bien méritée

Pour terminer le mois de juillet, des membres de la Partègue ont passé une soirée "pizza " en mer.

Petite soirée bien méritée

Denis et Nadine, Manu, Carl, Clément, Jean Pierre et Laurence, Antonio, Patrice et un petit mousse ont profité du coucher du soleil pour se retrouver en mer sur un seul bateau. Un moment convivial décidé au dernier moment, comme toujours avec la mer.

Les nouveaux problèmes à résoudre

Nos bateaux sont au port du Niel. La météo de cet été n'est pas favorable à la navigation à voile. Peu de vent le matin, soleil brûlant l'après-midi. Nous n'avons fait que quelques sorties avec l'Etoile du Matin et avec le Raïs de Mandrago.

Nous en profitons pour effectuer des travaux d'entretien. Le Liberté nous inquiète. Depuis le carénage du mois de mai il fait de l'eau, beaucoup d'eau. La photo montre le niveau le plus bas... qui est déjà bien haut. Mais l'eau continue de monter nous obligeant à pomper tous des 3 ou 4 jours.

Le problème se situe au n iveau de la quille et du galbord. Il faut sortir le bateau et démonter tout le bas de la coque car le bois qui a 86 ans ne remplit plus son rôle. Il faut démonter pour voir ce qu'il faut faire.

Les nouveaux problèmes à résoudre

La sècheresse met à mal certaines pièces. Le bout dehors du Liberté qui mesure 4,60 m s'est cassé au niveau d'un noeud. Nous l'avons trouvé comme celà un matin. Quelqu'un est monté sur le bateau et a dû sauter sur l'espar fragilisé. Du travail en perspective.

Nous avons écrit une lettre à Monsieur le Maire avec copie à l'Adjoint Spécial de Giens pour demander de nous aider à obtenir la possibilité de travailler dans un hangar du salin des Pesquiers. Nous sommes des passionnés, le travail ne nous fait pas peur mais nous ne pouvons pas faire de miracles. Nous ne voulons absolument pas trouver le Liberté au fond du port comme nous avions trouvé l'Etoile du Matin.

Nous travaillons depuis 29 ans dans des conditions pas toujours adaptées. La Ville nous a déjà octroyé la gratuité des places de port et l'utilisation de l'atelier chemin du béton. Nous remercions aussi le service maçonnerie de la Ville qui est intervenu cette semaine pour resceller les gonds de la porte.

De nombreux travaux doivent se faire en atelier, sous abri. Le patrimoine maritime et plus spécifiquement le patrimoine flottant néccessitent un minimum d'infrastrucures pour qu'il perdure et se transmette de génération en génération. Ce sont des éléments importants à mettre en valeur dans le cadre de l'Opération Grand Site.

 

AOUT 2022

Très heureux de vous retrouver. J'ai pu réparer l'ordinateur.

Nous avons été très sérieux avec le Liberté car la situation n'a pas évolué et le problème reste entier.
Nous poursuivons l'entretien des bateaux... à flots. Il faut refaire la joue du guinda

Le guinda est une grosse pièce de chêne qui accueille 3 réas pour confectionner un palan permettant de hisser l'antenne et la voile qui pèsent plus de 100 kg. Il a fallu démonter le guinda en gardant l'antenne en position haute. Pas mal de matière grise et de cordages pour assurer le tout. Une joue est totalement pourrie. Il faut la refaire dans du bois neuf.

Et voilà, une belle pièce en chêne et le guinda vieux de 20 ans est reparti pour des années.

Oui, on se fait vieux et l'antenne est de plus en plus lourde. On en profite pour remplacer l'axe et les anciennes poulies en bois par des poulies à roulement à billes... le luxe. On refait les bragues avec de belles épissures.

Avec la canicule, l'atelier est très bien pour travailler. Le bout dehors du Liberté est réparé par Jean Pierre

Le 7 août 2022 visite d'amis catalans au Niel.

Ces deux compères sont partis de Cadaques en Catalogne, sont aller virer St Tropez et passent au Niel sur le retour. C'est notre ami Thibaut, notre veilleur de Porquerolles qui les a rencontrés sur le port. Ils avaient des petits soucis et avaient un peu peur d'entreprendre le retour sans avoir quelques réponses à leurs problèmes. Thibaut les a orientés vers le Niel et nous a passé le relais.

Antonio et Patrice ont effectué quelques réglages de la voile pour résoudre les problèmes rencontrés. On a ajouté quelques manoeuvres pour mieux maitriser le gréement et on a inspecté la coque dont les bruits empêchaient le patron du bateau de dormir. On a recalé de mât, le bruit a disparu et nos amis sonr repartis vers l'ouest car la route était encore longue. Une belle rencontre.

SEPTEMBRE 2022

Navigation

Ca fait du bien. Le Saint Antoine gîte et mouille. Sylvain est aux anges. Ces sorties sont toujours trop courtes. C'est septembre, la mer est de nouveau à nous, très peu de bateaux sur la rade. Que du bonheur. Une parenthèse avant de reprendre le travail pour organiser la suite du programme.

 

Fête des salins d'Hyères

Un week-end d'exception. Une fête avec de la culture, des jeux, de la musique des oeuvres d'art. Bref le cocktail de Marc, responsable du site est une grande réussite. Plus de 6000 visiteurs en deux jours !

 

La fête des salins d'Hyères

La Partègue a monté un très beau stand avec un grand panneau dédié aux bateaux présents dans le gras au début du siècle. Nous assurons aussi le transport des sacs de sel en bateau à partir du port. Les sacs sont acheminés à dos d'ânes suivis par la foule. Une reconstitution qui rappelle que le sel d'Hyères était exporté par la mer depuis le Moyen Age. (vieux salins et Pesquiers)

La fête des salins d'Hyères

L'Anne-Marie enntièrement restaurée était exposée à côté du stand. Heureusement nous étions en force pour répondre aux très nombreux visiteurs qui sont venus nous voir.

La fête des salins d'Hyères

La pirogue de Sara que nous avions mise à l'eau au Niel, qui avait traversé jusqu'à Porquerolles à la rame, qui avait ensuite été exposée à la Fondation Carmignac poursuit son aventure. Elle revenait de Marseille où elle a été exposée. Jean Pierre et Patrice l'ont remontée et mise en exposition pour compléter le volet patrimoine maritime de la fête.

La fête des salins d'Hyères

Pendant deux jours le stand n'a pas désempli. Un peu fatigués mais très heureux de cet événement qui est devenu très important. Il n'y a plus de doute: les habitants et les touristes sont très intéressés par la découverte des patrimoine naturel et culturel du Grand Site "Presqu'île de Giens salins d'Hyères".

La fête des salins d'Hyères

Le hangar de la mouture accueillait des installations artistiques et des expositions de très grande qualité.

La fête des salins d'Hyères

La fête des salins d'Hyères 2022 a été une immense réussite. La Partègue est heureuse d'y avoir participé et sera volontaire pour participer à la cuvée 2023 qui pourait être exceptionnelle pour la Partègue... On en reparlera.

23 septembre 2022. Carénage de l'Etoile du Matin

La fête est finie mais pas les activités de la Partègue. Il nous reste la doyenne de la flotte. L'Etoile du Matin, fière de ses 146 ans, doit briller sur les plans d'eau. Nous la faisons toute belle dans le jardin de Patrice faute d'atelier suffisamment grand pour accueillir le bateau sur sa remorque.

23 septembre 2022. Carénage de l'Etoile du Matin

Bon on en met un peu partout mais il faut avancer, nous n'avons pas beaucoup de temps. Le calendrier est chargé. Le gréement est entièrement poncé et lasuré.

23 septembre 2022. Carénage de l'Etoile du Matin

La Partègue a même profité de gens de passage. Virginie et Noé, intéresés par le patrimoine maritime sont venus donner un coup de main. Merci, c'était sympatique et très utile. Avis aux amateurs, si vous vous ennuyez, la Partègue peut vous trouver plein de choses à faire dans la bonne humeur. On vous attend !

23 septembre 2022. Carénage de l'Etoile du Matin

Cette année, on a mis un peu de couleur sur les panneaux. C'est surtout une peinture antidérapante bien utile sur l'Etoile qui gîte énormèment dès qu'on bouge un orteil.

23 septembre 2022. Carénage de l'Etoile du Matin

Jean Pierre et Jean Claude, de vrais pros en tenue de travail. Merci à Nicolas, le génereux donateur qui nous a habillés. Ces combinaisons sont supers. Le Président se sent des ailes et le travail va gagner en qualité, c'est sûr.

23 septembre 2022. Carénage de l'Etoile du Matin

La preuve, 10 jours plus tard, l'étoile resplendit... dans le jardin de Patrice en attendant de retrouver l'eau.

La re-peinture du Charles Ashley

Oui, souvenez vous : 4 mois de travail intensif pour restaurer ce canot de sauvetage anglais. Ensuite peinture grise sur toutes les superstructures car le bateau tourne dans un film NETFLIX à Marseille. Puis un été caniculaire qui nous empêche de lui redonner sa couleur d'origine.

La re-peinture du Charles Ashley

Nous avons deux jours pour réaliser la transformation. Carl président de l'association Flotte 83 qui gère le bateau, fait appel à la Partègue pour relever ce défi. On a tous fait le maximum, ponçage peinture...

 

La re-peinture du Charles Ashley

La Patron est aussi surpris que nous, nous y sommes arrivés. Oui il est un peu rouge mais la couleur "rescue" en France correspond à la couleur utilisée par la SNSM.

Le Charles Ashley reprend du service

L'Etoile remise à l'eau au Niel doit regagner le port d'Hyères. Michel et Patrice partent à la voile, passent Ribaud, se dirigent vers Porquerolles et d'un coup, plus de vent. Nous n'avons pas de moteur mais un téléphone portable. M'aider, m'aider, venez m'aider. Seul le Charles Ashley a compris ce message francisé. Il arrive, lance la remorque et tire. L'Etoile n'a jamais navigué aussi vite.

OCTOBRE 2022

Les voiles de tradition

Le grand rendez-vous d'arrière saison. Les bateaux ayant participé aux voiles de St tropez et qui font route vers l'ouest s'arrêtent à Hyères. Cette année une belle concentration de Dinghy 12 avec Anne notre spécialiste arbanaise membre de la Partègue qui a participé à cette coupe de France.

Les voiles de tradition

Nos bateaux au quai d'honneur. Du plus loin au plus près: le Charles Ashley de Flotte 83, le Raïs de Mandrago, Le Liberté, L'Etoile du Matin de la Partègue, le Saint Antoine de Sylvain et le San Pietro d'Antonio. Un magnifique ensemble de bateaux du patrimoine hyérois.

Les voiles de tradition

L 'activité la plus importante de notre association, la transmission de nos savoirs et savoir-faire. Nous avons reçu 200 enfants des classes hyéroises. Tous les bateaux présents participent.

Les voiles de tradition

Le Raïs et le Liberté sont utilisés pou recevoir le maximum d'enfants. La TV immortalise Jean Pierre et son groupe d'apprentis marins.

On reçoit des groupes sans arrêt durant deux jours. Jean Pierre, Patrice, Manu et Jean-Claude maîtrisent cet exercice et gèrent les groupes avec bonne humeur et efficacité car chaque passage est chronométré pour que tous les enfants puissent découvrir la particularité de chaque bateau.

L'enthousiasme de ces enfants nous motive pour recevoir les suivants.... Le soir, la fatigue se fait sentir mais c'est de la bonne fatigue.

Les voiles de tradition

La TV s'intéresse à l'action de la Partègue et interviewe Patrice qui commence à perdre la voix mais pas le fil des idées.

Les voiles de tradition

Jean Pierre prépare le Liberté pour accueillir le groupe suivant. Margot, la chienne de Manu surveille le travail... et son maître parti sur le quai.

Les voiles de tradition

Les enfants découvrent les étapes d'une restauration de bateau du patrimoine et s'initient à la technique du calfatage avec Manu et Patrice.

Les voiles de tradition

La photo souvenir avant de quitter le port. Le quai d'honneur a vécu des heures très animées avec toute cette jeunesse.

Merci aux organisateurs de penser à ces rencontres entre les enfants des écoles et les propriétaires des différents bateaux qui les reçoivent à bord. La curiosité des enfants rend ces rencontres très constructives même si on s'amuse tous, beaucoup.

Les voiles de tradition

La récompense. Le San Pietro sort avec un équipage de choc: Antonio, Thibaut et Carl. L'Etoile demande la remorque et sort avec elle aussi, un équipage près à en découdre: Patrice et Manu craignent degun..

Les voiles de tradition

Bon, San Pietro navigue mieux et va un peu plus vite mais c'est parce que nous faisons des photos et nous cherchons le meilleur angle.

Le résultat est là : Le San Pietro est magnifique, l'Etoile du Matin n'a rien à lui envier et naviguer sur ces bateaux procure un plaisir inversement proportionnel à leur taille.

Les voiles de tradition

Les journées se terminent très tard. Nos bateaux sous la lune se reposent dans le silence de la nuit et nous allons faire dodo sans savoir besoin d'être bercés.

Navigation sur l'Etoile du Matin le 15 octobre

Nadine et Denis sont venus naviguer sur l'Etoile. Ils possèdent un bateau de plaisance et ont eu la bonne idée de le gréer avec une voile latine. Le retour aux sources, sur un bateau de 1876 qui n'a connu que les rames et les voiles est une excellente expérience. Ils se régalent.

Navigation sur l'Etoile du Matin le 15 octobre

Nadine s'applique à la barre et laisse le Saint Antoine sur place. Une très belle sortie par un temps magnifique.

Navigation sur le Saint Antoine le 20 octobre

Il y a de l'air.L'équipage est solide. Sylvain, Patrice et Jean Claude constituent un lest intelligent de premier ordre et peuvent essayer des tas de manoeuvres.

Navigation sur le Saint Antoine le 20 octobre

Sylvain n'arrête pas de modifier les réglages. On essaie toutes les possibilités.

Navigation sur le Saint Antoine le 20 octobre

De temps à autres, tout le monde se calme et on réfléchit. La voile latine ne se laisse pas maîtriser facilement. Pour être le plus efficace possible il faut être très précis dans les réglages et il y a beaucoup de cordages à manipuler pour que la voile soit la plus performante.

Une belle sortie didactique durant laquelle nous approfondissons l'art de la navigation à la voile latine qui est classée au patrimoine culturel immatériel dans plusieurs pays dont la France.

C'est très intéressant d'expérimenter et de constater les modifications du comportment du bateau et de l'équipage. L'après midi une seconde sortie avec un ris permettra de naviguer par vent soutenu. Une grosse journée voile comme on les aime.

Rencontre du second type le 30 octobre

Une telle rencontre ne se prépare pas. Il est 14h30, Carl téléphone : un autre canot de sauvetage anglais restauré en yacht de plaisance est amarré à Porquerolles. Thibaut, notre veilleur porquerollais nous informe immédiatement. On se contacte et quelques minutes plus tard Manu Antonio, Carl et Patrice embarquent sur le Charles Ashley direction Porquerolles.

Rencontre du second type le 30 octobre

Il fait chaud pour un 30 octobre et le soleil brille haut dans le ciel. Le Charles avale les milles.

Rencontre du second type le 30 octobre

On croise un magnifique voilier du côté de Ribaud. Pas le temps d'aller le voir. On fait route directe.

Rencontre du second type le 30 octobre

Le canot est là. Un bon coup de corne et son équipage assiste, surpris, à notre arrivée.

Le canot est imposant 17m de long et 60 tonnes. Il ne vient pas du même chantier. Ce n'est pas un Watson mais un Barnett. Il est splendide et a nécessité pas moins de 3 ans de travaux pour se présenter ainsi. Superbe restauration et transformation.

Rencontre du second type le 30 octobre

Carl, patron du Charles Ashley et le patron de l'Aries en pleine discussion. Le pont a été entièrement refait. Il est constitué de 4 ponts superposés. L'étanchéité est au rendez-vous. Le brise lame à l'avant est très utile dans la mer formée. Il empêche les vagues de déferler sur l'ensemble du pont.

 

Rencontre du second type le 30 octobre

La superstructure en acajou rivetée cuivre. Un travail d'artiste qui perdure depuis 1929 grâce à un entretien constant et aux 10 couches de vernis fraichement passées.

Rencontre du second type le 30 octobre

Sous la structure l'ambiance est chaleureuse. L'écoutille ouverte permet d'accéder à la salle des machines.

Rencontre du second type le 30 octobre

La grande coque de 17 m a permis de créer des espaces très confortables. Le canot de sauvetage poursuit sa seconde vie, axée sur la plaisance, le plaisir de naviguer sur ce type de bateau.

Rencontre du second type le 30 octobre

Les banettes ont laissé la place à un vrai lit très spacieux.

Rencontre du second type le 30 octobre

L'Aries est magnifique et les discussions sur les bateaux et leurs comportements s'enchainent. Les heures passent trop vite.

Rencontre du second type le 30 octobre

C'est au tour du Chares Ashley de recevoir les visiteurs. L'ambiance est très différente. Le Charles est restauré en conservant sa destination de canot de sauvetage tout temps. Il est d'ailleurs à couple de la vedette de la SNSM. Ca ne s'invente pas, une membre d'équipage de l'Aries avait navigué sur le Charles Ashley, il y a des années. elle avait fait la traversée de Marseille en Corse. C'est avec une grande émotion qu'elle est remontée sur le canot qu'elle n'avait plus vu depuis des années.

Rencontre du second type le 30 octobre

Le Charles est très bas sur l'eau et ses 15 m et 24 tonnes sont le résultat d'une conception très différente. La comparaison des deux canots et les échanges qui en découlent sont passionnnants.

La restauration du Charles n'est pas terminée. il reste l'intérieur à faire sans parler des guirlandes blanches comme celles qui ornent la coque de l'Aries.

Rencontre du second type le 30 octobre

Au coucher du soleil nous sommes toujours sur les quais à discuter. Nous terminons cette rencontre en partegeant le verre de l'amitié.
Porquerolles est déserte. Le silence est seulement troublé par le mugissement de la corne du Charles Ashley qui signale son départ imminent.

Rencontre du second type le 30 octobre

Nous quittons l'île tard le soir, très tard . Il fait nuit noire et le Charles Ashley reprend du service. Thibaut nous a concocté un remorquage de dernière minute pour un pointu devant se rendre sur le continent. Le Charles Ashley est un canot de sauvetage, il a ça dans les gênes et son patron aussi alors, on a pris le temps de remorquer le petit pointu jusqu'au port d'Hyères.

 

NOVEMBRE

La batterie du Pradeau ouverte au public

La Tour Fondue, la batterie du Pradeau a fait peau neuve. La Partègue a très humblement participé à cette réalisation. En tant qu'arbanais je suis très heureux de voir ce qu'a réalisé le Parc National de Port Cros. Nous connaissions l'intérieur, en ruines. Le travail de restauration patrimoniale est une grande réussite. Le patrimoine maritime de la presqu'île s'enrichit et nous espérons qu'il continuera à s'enrichir dans le cadre de l'Opération Grand Site.

La batterie du Pradeau ouverte au public

La terrasse a demandé d'énormes travaux. Des panneaux permettent d'appréhender le territoire du Parc.

Il faut prendre le temps de s'imprégner de l'ambiance du lieu. Sa situation face aux îles offre un panorama exceptionnel.

La batterie du Pradeau ouverte au public

Une maquette présente le sysème défensif de cette zone littorale très longtemps menacée par les pirates et les grandes puissances qui voulaient la maîtrise militaire de cette ozne stratégique en Méditerranée.

La batterie du Pradeau ouverte au public

Je vous montre ce qu'est devenu la salle obscure qui se situait en sous-sol. Pour le contenu, il est copieux, il recouvre de nombreux thèmes et je vous invite à le découvrir par vous mêmes.

La batterie du Pradeau ouverte au public

Les présentations sont très soignées. Des écrans et des tables interactives permettent de mieux connaître le territoire du Parc.

Je ne vous en dit pas plus, il faut y aller. J'y retournerai d'ailleurs car je n'ai pas pu tout voir lors de cette visite destinée à prendre la mesure du travail efectué plus qu'à la découverte des contenus.

La batterie du Pradeau ouverte au public

Alors, c'est peut-être un peu cher, nous l'avons signalé au Parc lors de cette visite réservée aux partenaires, les journaux l'ont dit mais ne boudons pas cette première réalisation consacrée à l'interprétation du territoire du Parc. Espérons que les autres institutions suivront cet exemple et créeront les structures prévues dans l'Opération Grand Site.

La Partègue demande depuis des années à participer à la création d'un centre d'Interprétation du Grand Site "Presqu'île de Giens, salins d'Hyères". La future maison de site dans le Magasin du salin des Pesquiers est identifiée pour accueillir ce lieu de médiation culturelle et patrimoniale qu'ailleurs on nomme plus simplement Centre d'Interprétation. Nous en reparlerons en 2023.

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