ACTIVITES 2024

Janvier 2024

Le mât du Solid. Le démontage montre l'ampleur de la restauration.

 

Le bois est en mauvais état par endroit. il faut faire de la chirurgie pour sauver cet espar.

 

Mais nous devons continuer le travail sur la timonerie. Le décapage et le ponçage des multiples couches de vernis ne sont pas simples et prennent beaucoup de temps.

Ca avance... il est grand ce bateau ! ... mais il est beau, alors... on gratte. Nous y consacrons de nombreuses heures.

 

Centrakor arrive sur la zone de carénage. Mikael Mergui prépare son bateau pour les prochaines courses au large. Il remportera plusieurs courses en Méditerranée.

Le Class 40 est un bateau du XXI ème siècle, certainement pas confortable mais très rapide lorsqu'il et bien mené. Bravo Mikael !Nous avons suivi toutes les courses par internet.

 

Ikra, le 12 m JI est en face de nous.

Et New Zeeland, un autre 12m JI est aussi sur la zone. Nous sommes bien entourés.

Février 2024

Le France, Monument Historique basé à Hyères vient se refaire une beauté.

La restauration du Solid avance. Le travail sur la coque a demandé beaucoup d'énergie à l'équipe de Laurent et la timonerie a exigé pas mal de temps et d'énergie à la Partègue. Avec nos prestigieux voisins sur la zone nous devons faire du beau travail.

 

On gratte, on gratte, centimètre par centimètre.

Il faut aussi penser aux bateaux des membres de la Partègue. Manu et Patrice ont convoyé Basta Cosi pour l'amener dans un chantier hyérois.

 

Une surprise ! Le bois de la fenêtre est pourri. Il faut faire une greffe.. On est dans une restauration, il faut garder le plus possible de pièces d'origine.

Manu fait le tour du chantier. On va bientôt pouvoir passer à la finition.

 

Les dernières réparations sont effectuées. Les joints sont refaits.

La timonerie est terminée. Ce fut un chantier plus important que prévu mais nous sommes contents du résultat.

 

La coque va recevoir sa peinture et le Solid va retrouver sa place à quai.

Petite discussion devant l'atelier pour faire le point sur les travaux à suivre. Jean-Claude, Brigitte et Michel réfléchissent... il y a du boulot en perspective.

 

Manu poursuit la restauration du mât. Il faut réaliser des collages de qualité. On utilise toutes les presses disponibles.

Il n'y a plus qu'à attendre que ça sèche.

 

Et oui, pas de miracle, la réparation n'est pas très efficace. On ressort le Liberté. Nous avons deux jours pour trouver une solution car la zone de carénage est saturée.

Voilà le problème. Le bois de la quille et du galbord est en très mauvais état : il a rempli son rôle pendant 88 ans.

 

On essaie de trouver du bois sain. Plus on gratte plus on enlève de matière plus le trou s'élargit et plus il sera difficile à étancher.

Jean Pierre intervient par l'intérieur et Patrice fabrique des pièces de bois pour réduire la largeur de la rablure (espace entre le galbord et la quille).

 

On ne pourra rien faire de plus. On sait depuis 2 ans qu'il faut sortir le Liberté pour le mettre en chantier durant des mois pour le sauver . Malgré nos demandes rien n'a été possible. Cette fois on ne peut plus reculer et il n'est pas possible pour nous de perdre le Liberté.

On remet le Liberté à quai derrière le Raïs de Mandrago sous un magnifique coucher de soleil.

 

Bien sûr nous surveillons le Liberté tous les jours.

Le niveau d'eau reste élevé. Les repères noirs montrent le niveau et permettent de voir ce qui se passe entre deux visites. On passe tous les 4 jours pour pomper.

MARS 2024

Il faut terminer le mât du SOLID. Il y a encore des pièces à coller. Nous avons changé les bois les plus abimés et on ne peut coller qu'une couche après l'autre.

Oui mais on pense toujours au Liberté et à la promesse de la ville et de MTPM de prévoir la création d'un atelier de restauration des bateaux au salin des Pesquiers.

Marc, le responsable du site a une idée : convertir l'ancien abri à wagonnets en atelier. Nous allons voir sur place, nous prenons les mesures et...

 

Jean Pierre dessine ce qui pourrait devenir l'atelier des bateaux.

Il faut quand même réhausser la partie dans laquelle on mettrait le bateau en chantier. la partie machines est satisfaisante.

 

Revenons à nos travaux. On prépare le mât pour positionner la dernière épaisseur de bois.

 

Jean Pierre, Manu et Patrice travaillent depuis des semaines sur ce mât.
On encolle tout ça.

 

Et on immobilise sous presses.

 

Il ne reste plus qu'à attendre que ça sèche. On commence à avoir de l'expérience... et de la patience.

Ouf, nous attaquons la fnition. Carl est venu voir l'avancée des travaux. Nous travaillons dehors avec vue sur mer.

 

Encore quelques passages de ponceuses et le mât sera terminé. Michel est venu nous aider.

 

C'est terminé pour le travail du bois. Il reste à le protéger avec 3 couches de lasure pour climat extrême.

Ah oui, il ne faut pas oublier la barre de flèche entièrement pourrie. Nous la refaisons dans un plateau de chêne faisant partie de la réserve de Manu. D'ailleurs, Manu va la prendre en l'état et la finir dans son atelier.

Les nouvelles pour l'atelier de restauration du salin ne sont pas bonnes. Toutes les propositions que nous avons faites ont été refusées et l'idée de Marc a, elle aussi, été refusée. On continue à chercher et Marc aussi.

Esacale à Sète 2024

La plus grande fête maritime de Méditerranée. La Partègue soutient cette manifestation depuis sa création et participe à toutes les éditions. Raymond, le Vice-Président chargé de la sélection des bateaux est membre de la Partègue. Patrice travaille régulièrement avec Wolfgang, le Directeur, pour garder le cap.

Cette année on a proposé d'exposer la madrague de Giens et la restauration de nos bateaux.La Partègue prend en charge les frais de déplacement. Nous avons obtenu de l'organisation un parking gratuit sur le site et chaque membre prend en charge son hébergement. Un gros effort financier et beaucoup d'énergie pour faire rayonner internationalement le patrimoine hyérois.

 

La voiture de Manu va tout contenir : la totalité du stand et les trois membres de la Partègue engagés sur la semaine. Marie-Christine, Patrice et Manu.

Tout est bien prévu. on monte le stand et nous apprenons que nous représentons la Provence car nous sommes les seuls représentants du patrimoine provençal.

 

Sur la table, seront à disposition les "books" illustrant les restaurations de nos trois bateaux.

 

Toute la longueur du stand est consacrée à la magnifique maquette de la madrague réalisée par René Astier pêcheur professionnel et la table du fond sera utilisée pour installer l'ordinateur afin de passer des films d'intérêt patrimonial créés par Patrice pour Sète.

 

Nous somes prêts mais la météo est déplorable. La journée d'ouverture est annulée à cause du vent et toute la zone du port est interdite d'accès. Nous avons tout amarré dans le stand à la demande des organisateurs car ça souffle très fort.

 

 

La tempête est passée. Peu de dégats. Les tables se sont retournées à l'intérieur du stand. Nous avions renforcé toutes les parois avec des cordages. La pluie a cessé. Le site va ouvrir au public. Les choses sérieuses commencent. Nous tiendrons le stand tous les jours de 9h à 19h non stop.

 

Les visiteurs sont au rendez-vous. Dès l'ouverture nous ne sommes pas trop de 3 pour renseigner les gens qui veulent en savoir plus et qui demandent une démonstration.

 

Oui, il ne fait pas chaud.
Manu s'occupe d'un nouveau groupe qui s'est formé spontanément. Les questions fusent. Les panneaux relancent les discussions. Notre défi de présenter la madrague, cet immense piège à thons à Sète port de pêche spécialisé dans la pêche au thon à la grande senne et à la palangre fonctionne à merveille.

 

Ca continue, sans arrêt, toujours du public à notre stand et toujours des remerciements avec une expression de multiples fois entendue : "c'est passionnant". Nous finissons par en sourire.
Des pêcheurs de thon professionnels à la grande senne sont venus et revenus discuter avec nous et nous apporter pleins de renseignements sur leur activité. Ils apprécient notre expo sur la madrague.

Des personnes travaillant pour l'IFREMER sont venues échanger avec nous et nous ont félicité. Une équipière de PANDORA, le célèbre aviso italien, admire la maquette car elle travaille dans le musée de la tonara (la madrague) en Sicile.

 

Certains sont intéressés par la restauration des bateaux. Nous avons reçu l'équipage de l'autre mourre de pouar existant en Méditerranée. Il n'y en a que 2 : le Raïs de Mandrago de la Partègue et le Lisieux qui vient d'être stratifié. Nous leur montrons des petites vidéos de nos navigations. La aussi un grand respect dans les échanges.

 

Une grand-mère est venue au stand pour nous parler de la partègue qu'elle a toujours utilisée à Pointe Courte, ce quartier donnant sur l'étang de Thau. Elle traversait pour aller chercher de l'eau dans les bidons métalliques, tous les jours à grandes poussées de partègue. D'autres habitants de l'étang nous ont parlé de la capéchade, un piège pour prendre les poisssons de l'étang. Pour nous aussi ces échanges sont passionnants.

 

Philippe, l'ex patron du "Don Du Vent" un magnifique voilier, que nous connaissons, nous félicite d'avoir fait cette exposition et y va de son :" c'est passionnant".
Que dire d'habitants de la Madrague de Giens ou de Niolon qui ne savaient pas pourquoi leur quartier portait ce nom et qui ne quittaient plus le stand.
Nous avons reçu des milliers de visiteurs en 5 jours.

La nuit, Sète retrouve son calme. Après avoir mangé à la cantine ou au restaurant nous arpentons les quais. Le Belem est magnifique. Mais il est temps d'aller nous coucher car demain on recommence.

 

Le beau temps est revenu. C'est la foule des grands jours qui passe devant le stand. Nous allons recevoir encore beaucoup de visiteurs, énormément de visiteurs.
Gwendal Jaffry, le rédacteur en chef du "Chasse Marée" vient nous rencontrer. Il reste plus d'une heure avec Patrice qui lui montre sur l'ordinateur les activités de la Partègue en faveur du patrimoine maritime.

 

Gwendal veut faire un nouvel article sur la Partègue qui en a déjà eu plusieurs. Patrice lui dit d'attendre un peu. Si nous réussissons à pérenniser notre travail par une collaboration effective avec la Ville et la Métropole, ça vaudra le coup car nous pouvons ensemble créer quelque chose de très important, quelque chose digne d'un Grand Site littoral sinon, il faut se rendre à l'évidence, nous ne pourrons plus continuer longtemps ce travail sans infrastructure dédiée au patrimoine maritime.
La Partègue sera citée comme acteur incontournable d'Escale à Sète 2024 dans le Chasse Marée qui est paru après l'événement.

Nous apercevons les hauts gréements de notre stand mais nous n'avons pas encore eu la possibilté de faire le tour des quais. Notre exposition tourne à plein régime.

 

Jean Pierre et Brigitte passent bien sûr au stand. Nous leur demandons de nous remplacer une heure ou deux le temps de voir la fête. Brigitte a été contrôleur pour surveiller la campagne de thons sur un chalutier sétois

 

Une drôle de sculpture...

réalisée avec des coquilles d'huitres.

 

Tout le long des quais le patrimoine maritime se décline dans toutes ses thématiques. La nourriture et la musique des stands doivent être dans le même registre. Raymond veille pour que la fête ne dérive pas. Il a proposé un défi aux boscos des Grands Voiliers : ils devaient réaliser un sac de marin , du matelotage sur voile et des tresses pas du tout évidentes à faire. C'est le bosco du Belem qui remportera le défi après plusieurs jours de travail.

La pêche méditerranéenne et ses nasses : de très beaux gireliers... un peu écrasés.

Les corses sont invités d'honneur. Ambiance autour de leurs bateaux exposés mais aussi la nuit avec un groupe de chanteurs corses très dynamique.

 

Nos amis de Paulilles sont aussi de la fête. Ils sont venus avec un container. Nous avons pu acheter le livre que tout le monde atrendait : "La voile latine", une traduction actualisée du livre de Delgado qui fait référence dans toute la Méditerranée.

 

Oui, nous rêvons qu'une structure similaire soit créée au salin des Pesquiers. Patrice a suivi de très près la création et l'évolution de Paulilles. Il y est allé avant la restauration du site puis pour l'inauguration et plusieurs fois par la suite en tant que Président de la Fédération du Patrimoine Maritime Méditerranéen.. Il connait bien Samuel le responsable et le charpentier de marine qui vient de prendre sa retraite.

Le nouveau charpentier de marine est super sympa. Il nous montre son traavil , nous discutons longuement avec lui . Nous lui offrons les livres de la Partègue. Il a réalisé un bateau didactique avec les noms des pièces.

 

C'est un support très interessant pour aider à comprendre la construction d'une barque méditerranéenne. Paulilles est la structure qu'il faut adapter et implanter à Hyères pour valoriser l'extraordinaire richesse du patrimoine maritime hyérois. La Partègue l'a demandé souvent depuis des années...

Bon, on passerait la journée sur les quais avec les 300 000 visiteurs venus cette année malgré une météo déplorable mais il faut revenir au stand que nous apercevons au niveau du Galeon. Un petit chapiteau blanc dans la foule. Jean Pierre et Brigitte attendent la relève.

 

Patrice participe à la conférence sur l'importance et la diversité du patrimoine maritime.
Il intervient avec, de gauche à droite,Yann Pajot charpentier de marine expert auprès de la DRAC pour la restauration des bateaux classés Monuments historiques, les deux responsables du Musée d'Arles chargées de la conservation du magnifique chaland romain, Samuel Villevieille responsable de l' Atelier des Barques à Paulilles et Jérome Fromageau représentant de l'UNESCO.

 

Patrice décernera, avec Raymond, le prix "André Aversa et Laurent Damonte" au bateau le plus méritant d'Escale à Sète 2024. C'est le canot à voile rouge qui l'emportera. Un plan Vivier très bien réalisé par un amateur qui le mène parfaitement dans les petits airs et dans la brise. Le canot à l'arière plan est Avel de Marc notre ami qui fait partie de l'équipe de gestion de la Recouvrance, le bateau emblématique de Brest. Patrrice a également réalisé les commentaires de la parade des bateaux de Méditerranée. Nous ne sommes pas trop de 3!

 

Cette année le Shtandart est présent. C'est une réplique exacte d'un bateau de guerre de 1703 construit sous Pierre Ier.

La coque est ornée de nombresues sculptures en bois. Un travail magnifique.

 

Escale à Sète c'est aussi les musiques du monde. Des dizaines de groupes sur les scènes réparties sur les quais et les bateaux. De la musique partout et toute la journée jusqu'à tard dans la nuit.

 

Ceux là, on les connaît. Ils associent instruments, voix et danse dans une prestation de plus d'une heure pusieurs fois par jour. En plus d'être d'excellents musiciens, ils sont très sympathiques. Ils sont venus jouer deux fois à côté de notre stand.

 

Les croates et leurs superbes bateaux à gréement latin.

 

Nous les connaissons depuis Brest 2000. Leurs répliques sont de grande qualité et ils naviguent entre les îles croates par tous les temps : de fins navigateurs.

 

Un "curragh" irlandais. Embarcation magnifiquement mise à l'honneur par Yvon Le Corre dans ses aquarelles de "Carnets d'Irlande"

Il n'y a pas que la photo pour traduire l'ambiance d'Escale à Sète.

 

Un bateau construit en quelques jours pour Escale à Sète. C'est le Japon qui présente cette construction avec des méthodes inconnues de nos rivages. Nous avons discuté avec le charpentier. Le monde est petit : il a navigué à San Francisco sur Nuovo Mondo qui est venu à la Madrague et qui a navigué avec la Partègue de Giens à Stintino en passant par St Tropez.

 

Des techniques d'assemblages efficaces et esthétiques... qui demandent savoir-faire et précision.
Raymond a dû aller en Espagne pour trouver le bois nécessaire. On a de plus en plus de mal à trouver du bois d'oeuvre pour faire des bateaux en France.

 

Manu est de retour du stand du Japon... les échanges culturels ont du bon, du très bon !

 

La Partègue a fait une prestation très remarquée avec la madrague. La Partègue a été aussi la seule association a participer aux deux conférences concernant le patrimoine méditerranéen.
Wolfgan et Raymond, les organisateurs d'Esacale à Sète ont demandé si nous ne pouvions pas monter avec eux à Brest 2024 pour représenter le patrimoine maritime de la Méditerranée.

Nous n'avons pas pu mais cela montre que notre travail est reconnu régionalement, nationalement et internationalement et que nous sommes très peu à faire ce travail de transmission du patrimoine maritime, ce qui va bien au delà de la présentation d'un bateau d'intérêt patrimonial.

La "Belle Poule" illuminée aux couleurs de la France clôture cette "Escale à Sète 2024" qui eut comme les précédentes, un énorme succès.

Avril 2024

Le problème du Liberté ne s'est pas résolu pendant notre absence. Nous prenons le relais pour pomper et encore pomper... ça fait 4 mois qu'on pompe tous les 4 jours pour éviter que le Liberté coule. Nous avons enlevé tout le lest (300 à 400 kg) que nous avons stocké dans notre petit atelier.

Nous sommes de plus en plus inquiets. Nous cherchons une solution mais rien n'est en vue. Nous apprenons que le FIM, le Fonds d'Intervention Maritime accorde des aides pour les bateaux d'Intérêt Patrimonial. il faut faire un dossier très argumenté et être retenu par le FIM qui reçoit plus de demandes que ce qu'il peut financer.

 

Mais on ne peut pas continuer comme ça. Patrice se renseigne sur le FIM et commence à regrouper les éléments du dossier.

Nous n'avons pas trop le moral. Surtout qu'on revient de Sète où nous avons rencontré des associations, des acteurs du patrimoine, les gestionnaires de l'Atelier des Barques de Paulilles, Yann et sa structure d'insertion . Il est difficile de constater que ce qui se fait facilement à l'ouest du Rhône ne peut même pas, depuis des années, être envisagé ni discuté ici.

 

 

On ne baisse pas les bras. Patrice constitue le dossier de candidature et l'envoie pour le 15 avril, date limite. Il a fallu pas moins de 30 heures de travail pour constituer ce dossier. Avec Jean Pierre nous allons suivre son avancement.

Nous devons remercier les fonctionnaires chargés de ces dossiers au FIM car ils nous ont accompagnés, aidés par mail, par téléphone afin que notre dossier ait une chance d'être retenu par la commission de sélection. Le personnel du FIM et La Partègue ont échangé dans une dialectique de la réussite, ça fait plaisir et ça nous redonne du courage.

Nous communiquons le dossier à M. Brunel adjoint aux ports et de Giens car il y a dans le dossier une partie concernant l'implication des collectivités locales.

Mai 2024

Cécile, chargée de l'animation du Pradeau et de la valorisation du patrimoine maritime est venue nous voir à l'atelier. Elle nous demande d'intervenir pour cet événement organisé par le Parc National. C'est la première fois que nous pouvons réaliser une action commune avec le Parc alors on dit OK en sachant que cela va nous prendre encore pas mal de temps.

Nous proposons de partir de cette très belle photo faisant le lien entre le Pradeau et la pêche.
Nous présenterons aussi le chaudron à teinture de la Tour Fondue que les pêcheurs nous ont confié.
Cécile nous demande de compléter la présentation par les maquettes de filets réalisées par René Astier. Nous avons dit oui, reste à faire travail pour être prêts le jour "J".

 

La préparation se passe dans l'atelier de Manu. Il sort toutes les maquettes de son père et nous les montons sur les supports. René était très organisé. Tout est étiqueté et Manu a été pêcheur professionnel, ce qui est précieux pour positionner chaque filet.

Il faut penser à l'installation sur la terrasse du fort et adapter le montage des maquettes.

 

Après plusieurs séances, l'ensemble des maquettes est positionné et nous préparons le transport car à la Tour Fondue il n'est pas facile de se garer et l'accès à la terrasse du fort n'est pas évident.

On porte, on roule, on soulève... bref on se jette" à l'assaut du Pradeau".
Bien sûr sous un soleil de plomb et par vent soutenu.

 

On utilise tous les espaces ne gênant pas le circulation des visiteurs. L'exposition occupera plusieurs petits espaces sur la terrasse.

Voilà, nous sommes prêts à recevoir le public sur cette immense terrasse sur la mer.

 

Le Pradeau a accueilli 700 visiteurs en 2 jours, c'est beaucoup plus que ce que nous pensions. Les viviteurs sont très intéressés et intéressants. Ils n'hésitent pas à échanger longuement avec nous. Nous montrons, sur la mer, où les pêcheurs calent tel ou tel filet ou telle ou telle nasse. Le Pradeau prend sa place dans le paysage maritime.
Les visiteurs du Pradeau viennent aussi nous chercher pour expliquer certains éléments exposés dans le fort.

Une première opération commune réussie.
Le Directeur Adjoint du Parc National est venu et nous avons échangé sur les possibilités de travail en commun. Nous devons nous revoir : il nous donne sa carte pour le contacter... ce que nous ne manquerons pas de faire après l'été.

Juin 2024

Le petit atelier du chemin du béton est rempli. La bette sert de plateau de rangement. Nous avons amené tout le gréement du Liberté pour le restaurer. Le manque de place ne facilite pas les choses.

C'est plus de 30 poulies à démonter à poncer à vérifier et à lasurer. Elles sont sur le bateau depuis 25 ans. L'entretien régulier est indispensable. Nous faisons ce travail car nous comptons sauver le Liberté... il ne peut en être autrement.

 

On s'émerveille toujours devant ces poulies piano en chêne qui n'ont pas vieilli.

Le FIM nous répond. Le projet de restauration du Liberté que nous avons proposé est lauréat. Le FIM nous accorde 15000 euros. Une convention va nous être envoyée.

Nous informons immédiatement M. Brunel car il faut maintenant un atelier pour préparer le bateau.

 

Les "Vieux métiers". Jean Pierre participe depuis des années pour montrer les gestes liés à la pêche et à la fabrication des nasses. Jean Marcel s'est spécialisé dans la fabrication des cordes.

 

C'est presque magique. Quelques tours d'un côté, quelques tours de l'autre et la corde prend naissance pour le plus grand plaisir des enfants ... et des parents.

 

L' Anne Marie est gréée avec ses magnifiques voiles de collection de la famille Michel.

 

Patrice a amené le gréement du Liberté à remonter. Remette les poulies dans les bragues et reconstituer tout le gréement dormant avec plusieurs dizaines de mètres de bouts. Une bonne journée de travail. Les visiteurs adorent et nous aimons partager nos savoirs et savoir-faire.

 

Le temp passe très vite. Il faut transférer les bateaux au port du Niel. C'est une belle balade.

 

L'Etoile est en emorque car elle n'est pas motorisée et le vent est absent.

 

Le Liberté : le retour en terre arbanaise ne peut que lui faire du bien et il sera plus près pour que nous le pompions régulièrement.

 

Chloé a tout prévu. Nos places au quai des pêcheurs nous sont réservées. Les bateaux vont pouvoir passer l'été au Niel. Jean Pierre a installé une jupe côté soleil pour protéger le bois fatigué du Liberté.

 

Nous l'avons bien mérité. Après avoir vidé le Liberté, nous prenons l'Etoile du Matin pour une petite sortie entre le Niel et Ribaud.

Un bateau plaisant. Vite gréé, très vivant il profite du moindre souffle d'air.

 

Il marche ce petit bateau. Manu et Patrice ont le sourire.

 

A bonne main et à mauvaise main, (lorsque la voile s'appuie sur le mât) on ne rate aucun virement de bord. Ou,i je vous rappelle que les bateaux latins n'ont ni dérive ni quille.

 

La Saint Pierre, la fête des pêcheurs.
Les bateaux gréent le grand pavois. Le COF fournit les fleurs indsipensables à la procession.

 

Le ponton des pêcheurs prend des airs de fête.

 

Les bateaux de la Partègue et ceux des pêcheurs sont l'identité du petit port du Niel.

Denis et son fils, de grands marins... alsaciens.

 

Nadine prend place sur l'Etoile du Matin.

 

Saint Pierre est à bord. Les bateaux vont quitter le port pour être bénis et une couronne de fleurs sera lancée à la mer en hommage aux disparus en mer.

 

La sortie du port avec l'Etoile qui sort à la rame.

 

Michel et Jean Pierre sur le Liberté ont eu pitié, ils prennent l'Etoile en remorque..

 

Le père Philippe attend les bateaux pour les bénir

 

Le Raïs de Mandrago suivi du catamaran qui propose des visites très intéressantes vers Porquerolles.

 

Le Raïs de Mandrago

 

L'Ancêtre d'Antoine vient juste d'être remis à l'eau après un bon carénage.

C'est la ronde autour du bateau portant Saint Pierre et le Père Philippe. Chacun veut que son bateau soit béni.

 

La Saint Pierre est un fête votive qui se célèbre dans le monde entier. Les pêcheurs sont indispensables car c'est leur fête. On voit de plus en plus de "Saint Pierre" organisées dans des ports qui ne comptent plus aucun pêcheur, ce qui n'a pas trop de sens.
Jean-Pierre est satisfait, A la Partègue on respecte les pêcheurs du Niel qui nous ont appris énormément de choses.

Juillet 2024

Une sortie sur le Raïs de Mandrago. Il faut faire pas mal de choses pour être navigable.

 

On prépare la poulacre. Nous avons largué tous le matafins qui tiennent la voile sur l'antenne. Nous avons rehissé l'antenne. On largue les amarres.

 

Les voiles sont établies et elles portent bien. Le Raïs glisse sur l'eau en silence. C'est ce que nous aimons.

 

Jean-Pierre s'est installé sur son"fauteuil" à l'avant du bateau. La meilleure place pour admirer le gréement et pour voir si tout se passe bien.

 

Patrice, Manu, Jean Pierre et Michel profitent de ce temps de demoiselle pour se détendre. Le bateau est en cape courante, barre sous le vent et poulacre à contre.

Une autre sortie sur le Raïs avec Denis, Nadine, Vanessa, Loïs et Manu

 

Direction le phare de Ribaud. Je ne sais pas pourquoi tout l'équipage s'installe à l'ombre des voiles.

Loïs regarde le fond de la mer car l'eau est transparente autour de la presqu'île..

 

Loïs prend la direcrion des opérations pendant que l'équipage mange un bout et s'hydrate le gosier. Deux mesures efficaces contre le mal de mer et très plaisantes.

Le vent est irrégulier mais on insiste. Nous passerons le phare de Ribaud qui pointe sur babord avant.

Nous y voilà. Nous aimons bien ce phare et la batterie qui le jouxte. En plus, quand nous sommes au Niel, c'est un point de passage presque naturel vers Porquerolles.

 

Nous pensons toujours au Liberté. Nous avons eu une réunion à la Métropole MTPM avec madame Paecht Directrice Générale des Services qui s'est longtemps occupée de la culture à TPM. La personne qui l'accompagne connaît bien Paulilles. Les échanges sont assez techniques et précis. L'objectif est d'obtenir la possibilité d'occuper un atelier au sein des Pesquiers comme les institutions nous l'ont souvent dit et écrit. Nous avons été entendus et nous sommes convaincus que cette réunion va faire avancer les choses.

Nous avons également évoqué la valorisation pérenne du patrimoine maritime du Grand SIte par une étroite collaboration entre la Partègue, la Ville et la Métropole.

Marc essaie de trouver une solution au salin des Pesquiers.Il ne lâche rien et nous propose un petit hangar de 100 mètres carrés qui conviendrait. Nous devrons un peu bricoler pour faire entrer le Liberté complètement mais rien d'impossible. La Métropole a accepté cette proposition. Le Conservatoire du Littoral, propriétaire du lieu doit donner son avis.

Une convention doit nous parvenir pour préciser l'utilisation de ce hangar. Nous n'en savons pas plus...

De son côté le FIM nous contacte pour savoir comment notre travail va se dérouler afin de nous donner une somme d'argent dès le lancement de l'opération puis en fonction de l'avancement des travaux. Ces échanges par téléphone sont précieux car ils permettent de coordonner les aides pour plus d'efficacité..

 

Août 2024

Certains le reconnaitront. C'est le San Pietro d'Antonio, notre charpentier de marine parti à Cadix. Une grande Fondation est venue nous le prendre pour travailler sur de magnifiques bateaux.

Le San Pietro est blanc car Antonio a mené la même réflexion que nous. Il fait chaud très chaud chez nous et en Espagne c'est encore pire. La coque peinte en bleu foncé souffrait trop.

 

 

Antonio a de la place pour caréner, ce qui n'était pas la cas à Hyères.
Oui, c'est un peu les vacances pour les membres de la Partègue. Certains ont quitté la mer pour la montagne, le Vercors, Mont Dauphin, Briançon, d'autres sont en Italie d'autres accueillent la famille à Giens.

De toutes façon il fait trop chaud pour travailler sur les bateaux.
Alors j'en profite pour vous donner des nouvelles d'Antonio qui nous manque. Nous avons travaillé des années ensemble. Son travail à la Partègue a fait partie du dossier qui lui a permis d'obtenir son diplôme de Charpentier de marine en France. On aurait bien aimé avoir ce fameux atelier de restauration dans lequel il aurait excellé.

 

Il travaille maintenant sur des unités prestigieuses

Un immense hangar et de gros travaux de restauration.

 

Changement de l'étrave

Des bateaux du patrimoine. Des bateaux qu'il ne faut pas perdre.

 

Quelle beauté. Antonio nous envoie régulièrement les photos de son travail. Nous sommes contents pour lui. Les espagnols lui ont fourni l' atelier qui lui manquait à Hyères.

Ces deux là vont attendre septembre.
La Partègue est heureuse de voir Antonio engagé sur de tels projets et serait encore plus heureuse si un atelier de restauration des bateux du patrimoine voyait le jour aux Pesquiers, dans le coeur du Grand Site.

News - Accuel